Luce en Argentine !

vendredi 6 mai 2011

Süße Leben


La première fois où j'ai mis les pieds à Berlin, c'était il y a quasiment un an. Chose rigolote, c'était surement mon dernier voyage scolaire puisque je ne compte pas vraiment remettre les pieds dans une salle de classe.
Lors de mon premier voyage, j'avais découvert un Berlin proche de mes fantasmes : nous étions sur place pour découvrir le marché du film des Berlinales, et avec les joyeux gai-lurons de ma promotion nous découvrions en parallèle la vie nocturne berlinoise. Nous assistions donc aux conférences complétement morts par nos virées et petit à petit, la limite entre le plaisir de ces nuits et les découvertes des personnes fascinantes lors de nos interventions ont créé une sorte de souvenir de professionelo-plaisir que j'aime tant dans l'audiovisuel. Et ma mémoire rajoute à toutes ces activités les décors froids des bâtiments communistes de l'Est et la neige sur toute la ville qui n'arrête jamais de tomber.

Une même ville peut être tellement différente par rapport aux périodex où on la découvre.
Il fait chaud dans le Berlin où j'arrive. Lucie et moi, après de multiples coups de téléphone, nous nous retrouvons dans le Sbahno en direction la colocation de Raphael. Ce dernier ne nous y attend pas : il a trouvé un petit boulot pour deux jours, de quoi se faire un peu pognon pour la durée de notre séjour. Il est serveur dans un bar, et c'est Benjamin, « Beng » qui nous accueille, son coloc' Lui, c'est quasiment 20h qu'il bosse durant deux grosses journées pour que le reste de la semaine soit un long weekend. La vie berlinoise se prend tranquillement, le travailler plus pour gagner plus est une aberration ultime : la vie n'est pas cher, pourquoi donc se gâcher son temps libre à essayer d'avoir plus d'argent alors qu'on en a pas besoin ? C'est Dolce Vita version allemande : süße Leben

Le petit Raphael finit tout de même par arriver, et je suis heureuse de retrouver mes amis pas vus depuis tant de temps... Cependant, j'ai eu une de mes plus longues journée avec 15h d'avion dans les pattes et le décalage horaire qui me décalque le crâne. Je me couche tôt.
Je ne me réveille pas en plein de milieu de la nuit, mais à une heure correcte du matin : 10h30. Raphaël est reparti bosser, et Lucie ronque comme un petit bébé. Lorsque cette dernière se lève, nous profitons du temps doux, et nous allons nous prélasser en terrasse où l'on peut avoir des brunchs pour moins de 4€.
Nous retrouvons ensuite Benjamin sur les bords de la Spree, et nous buvons quelques bières au soleil. Nous sommes tous les trois allongés sur l'herbe : nous représentons presque un moment bucolique en mode 21e siècle avec des gros buildings inachevés en arrière plan, des grosses cheminées d'un temps passé en face et nos bières à la main. Je suis sûre qu'un jour nous trouverons ce genre de comportement ultra rétro comme si on regarde un tableau de Monet.
Pendant ce temps où nous ne faisons rien, Raphael trime comme un bâtard dans son restau.

Notre samedi soir commence tranquillement. Je retrouve Léo, qui arrive non pas avec un ami, non pas avec deux amis ni avec trois, mais avec cinq de ses potes. On prend l'apéro ensemble chez Raph, puis les choses sérieuses commencent à prendre forme. Raphael a envie de nous montrer son endroit de prédilection pour la nuit berlinoise : le Bergheim.
Depuis que nous sommes arrivées, la veille, et depuis que Raphael vit à Berlin, ce nom résonne à mes oreilles comme un lieu plein de promesses. Il semble à lui seul réunir tous les fantasmes de la vie underground berlinoise. Et comme si ce lieu ne devait finalement que rester un univers de rêve, lorsque nous commençons à faire la queue pour rentrer à l'intérieur, tous nous préviennent que ça ne va pas être simple : nous sommes cinq, c'est impossible que l'on rentre si nombreux d'un coup. Les vigiles, l'un tatoué d'une toile d'araignée sur la gueule, l'autre qui a vraiment pas besoin d'un tatouage pour faire peur jouent à fond le côté select : ils leur arrivent de désigner une personne dans un groupe pour rentrer afin de vraiment tester la motivation de clients, ou même de ne pas faire rentrer des filles... Les règles sont incompréhensibles pour nous français, mais peut être qu'elles répondent au hype berlinois... Vu notre côté français, Raph nous conseille de fermer notre gueule, parce que les berlinois n'aiment pas trop voir leurs lieux se faire envahir par les touristes. On hésite même à se diviser en deux groupes. Mais dans tout ce doute, on a un joker : Lizelotte, de son vrai nom Morella mais surnommée ainsi par Lucie incapable de se souvenir de son nom. La jeune femme n'a jamais pas pu rentrer au Bergheim. Et elle nous dit clairement qu'elle ne compte pas que ça lui arrive ce soir.
Et finalement plus la file devant nous diminue, plus on la joue en mode Macdonald : on est arrivé comme on est. On n'a pas fermé notre gueule, on a dit que l'on était 5. Les vigiles se sont tapés une barre, et nous ont laissé passer. Un sourire béat se dessinait petit à petit sur nos lèvres. L'horrible nénette qui s'est occupée de fouiller mon sac et qui me parlait comme à un chien ne m'a pas fait redescendre de ce petit nuage, et lorsque menteaux et sacs se sont retrouvés dans les vestiaires, notre petit groupe été comme touché par la grâce. Oui, on a réussi à passer une porte.

Notre petit Raphael est le plus enchanté de tous. Il se décide à nous faire une visite guidée, à Lucie et à moi de la boite. C'est une ancienne usine, trois étages aux plafonds gigantesques, divisent le lieu. Le rez-chaussée, une première piste de danse et une seconde. Nous montons un premier escalier, nous longeons un couloir où des plate-formes balançoires permettent aux gens de se poser et de s'allonger, le bar prend la relève et chose étonnante : celui-ci n'est pas envahit de monde. Nous arrivons ensuite devant la scène où du gros son craché par les enceintes fait danser les individus qui semblent tous transporter ailleurs par la musique. Nous traversons la foule peu dense à cette heure-ci de la nuit : les soirées ne se termine pas avant le lundi matin. Le moment où le lieu est le plus rempli : 7h-8h, le dimanche matin. En fin de piste, les hommes sont de plus en plus torses nus, et de temps en temps rhabillés par de grosses chaines en métal qui soulignent leurs muscles. Ils s'engouffrent seuls ou à plusieurs dans les toilettes. Raph : « Si vous avez envie de pisser, vous pouvez aller là, ya jamais trop de monde vu que c'est le coin des gays... en plus comme vous êtes des nanas, vous n'allez pas être emmerdées». C'est le monde à l'envers, on apprécie l'attention, et comme pour illustrer le propos de Raph, on voit un groupe de quatre mecs se dirigeant ensemble vers les toilettes.
On monte des escaliers qui nous amène dans la « salle fumeur ». En soit, tu peux fumer partout, mais on va dire que c'est l'endroit officiel, et celui-ci à pour lui de grosses fenêtres qui donnent sur la ville. On se promet de revenir au petit jour à cette endroit. On découvre également un nouvel endroit pour « chiller », avec de nombreux canapés où les gens sont allongés et prennent une pause loin du gros son des enceintes. On arrive à la deuxième salle : le son est plus mainstream, la lumière plus forte, et les gens plus branchouilles. Jusqu'à maintenant j'avais aimé le côté underground du lieu, mais là, c'était comme si l'endroit avait vendu une partie de son âme, une des pièces, pour récupérer la crème de la nuit berlinoise... Je me décide à détester cette partie de la boîte .

La nuit se décompose de moments dans la grande salle où la musique nous transporte doucement, puis de longs chemins pour atteindre les toilettes, les bars, retrouver des gens, nous avons l'impression d'évoluer dans « Smack My Bitch Up » et de grands moments de chillage dans les gros canaps. Lorsque le jour commence à arriver, je réalise que je suis cannée, toujours en décalage horaire, et avec Beng, nous rentrons et laissons Raph, Lucie et Lizelotte dans la boite.
Sur le départ, je réalise que la population de la boite a changé, les hommes sont plus déshabillés, plus étranges, on sent que les personnes qui continuent à danser ne sont pas juste transcendés par la musique et bizarrement, ce n'est qu'à ce moment là où j'ai le sentiment que c'est glauque.
Beng et moi sortons, nous remontons l'énorme queue d'individus qui désirent rentrer dans la boite à 7h du matin. On se fait un Macdo et nous prenons le usbanoff et on apprécie le levé du jour...

La journée de dimanche a bien été entamée lorsque nous la commençons. Nous allons dans le quartier turc (Kreuzberg) qui, de la même manière que les quartiers du 19e ou du 18e arrondissement de Paris, commencent à être des lieux « Bobos » alors que c'était des endroits populaires. On se prend un kebab, et nous allons nous poser au bord de la Spree, où il y a tout Berlin qui fait la même chose que nous. Un énorme bateau qui ne semble avoir aucune fonction excepté le fait d'avoir été recouvert de tags nous fait face. On mange nos sandwichs délicieux et je bois du « Club Maté », dérivé de la boisson argentine avec des bulles. C'est délicieux, surement surchargé de caféine, je mets sur le dos de la boisson le fait que j'arrive à survivre à mon décalage horaire. De plus, j'ai vraiment l'impression que c'est bon pour mon estomac, sachant que depuis que nous sommes arrivés en Allemagne, nous bouffons à l'allemande... D'ailleurs je pense que le plus gros choc culturel, c'est mon estomac qui l'a eu : passer du choux pimenter et la viande bien grillée aux saucisses sans goût et bien grasses... Je crois qu'il n'a pas trop apprécié, on verra ça un peu plus tard.

Notre journée continue avec Alice, amie de Raphael, qui nous amène à un « Open Air », équivalent, plus ou moins de nos rave party, version en plein centre de Berlin et en plus légal. Un terrain vague près de la Spree, est aménagé d'une scène où les DJs se succèdent, face à eux, une mini fosse remplie de gens qui bougent sur le son qui s'évapore faute de mur entre les buildings.
Un peu travaillée par la fatigue de la veille, je dis à Lucie que la seule manière que j'ai de tenir dans cette endroit, c'est un buvant une bière.
Les personnes autour de nous sont ultra-sapées, hypes dans le genre berlinois : les filles ont des visages magnifiques déformés par les piercings et/ou ont les cheveux ravagés par les coups de ciseaux ou de rasoir. Les hommes, que je trouve magnifique, portent sur eux les marques de la coolitude à l'extrème dans le genre piercing/tatouage et leurs coupes de cheveux pourraient être celle de mon cousin dans les années 80 quand il avait 8 ans. Lucie, face à mon émerveillement, me fera comprendre que c'est le fait d'avoir été entouré que d'asiatiques pendant deux mois mais que si ils ne souffraient pas de la comparaison, je réaliserais que les allemands ne sont pas vraiment beaux.
« No more beer ! », c'est la fille qui fait la queue en face de nous devant le petit stand à alcool qui gueule ça à sa copine.
Grosse frustration. On se dit que l'on va quand même se poser au bord de la Spree pour regarder l'eau. Mais indéniablement, entourées de toutes ces personnes sans une goutte d'alcool et la musique qui tape sur mon crâne peu alerte, s'en est trop. Lucie et moi se barrons.

Nous nous retrouvons perdues grâce à mes conseils. Comme nous arrivons dans un quartier dans lequel j'avais déjà mis les pieds, j'étais convaincue de pouvoir amener ma petite Lucie dans un bar que j'avais beaucoup aimé lors de mon premier voyage à Berlin. Mais de la même manière que ce nouveau voyage, le fait de n'avoir jamais regardé un carte me porte préjudice et je nous perds. Ce n'est qu'en revenant sur nos pas que je retrouve un autre bar qui était agréable. Alice, Raph et Beng nous retrouvent et on va se faire offrir des verres dans le bar de Marie, la coloc des mecs. La soirée se termine tranquillement.

Le lendemain, notre journée commence par des envies culturelles. On se dirige vers le musée d'art moderne. Chemin faisant, nous trouverons un super parc pour enfants où l'on joue un petit peu. Mais lorsque nous arrivons au musée, grosse déception : nous sommes lundi, et le musée est fermé. Nous tentons la Kinemathek (=cinémathèque), mais évidement, c'est aussi fermée. Après ces échecs, nous laissons Raphael faire ses cours de français, et nous allons à un magasin où tout est à 1€. On achète beaucoup trop de merde, mais on est heureux et on rentre à la maison pour jouer avec nos jouets. Après le KinderPark, on peut dire que nous sommes dans une grosse journée régression. Je me maquille pendant des heures, Lucie dessine, on fait des bulles de savon, et je réalise que tu peux les faire rebondir sur tes vêtements si lorsque tu les rattrapes, tu arrives à gérer la même force que la vitesse de la bulle.... et l'on gonfle des ballons en forme de cœur qui nous pètent à la gueule.
On termine notre soirée par jouer au carte, et je ne sais par quel miracle, je me retrouve à gagner 10 parties de trouducul de suite. Je suis comme touchée par la grâce du jeu et lorsque mes cartes apparaissent dans mes mains, je peux lire exactement comment je vais faire pour gagner, je sais exactement ce que les autres vont jouer. Je ne compte pas les cartes, je les connais c'est tout. C'est tellement désagréable pour mes partenaires de jeu, qu'ils ne me comptent même plus réellement comme une joueuse. Cependant, à un moment, une révolution renverse le jeu, et Raph, après avoir été trouduc' pendant toute ma période impériale, remporte une partie et je me retrouve à son niveau. L'Egalité est de nouveau là.

Mardi, nous allons, enfin, faire notre première activité culturelle à Berlin : la Kinemathek. L'endroit est assez magique, même si en ressortant, tu ne peux plus regarder un portrait de Marlene Dietrich sans te sentir un peu nauséeux tellement il y a de salles qui lui sont consacrées à l'intérieur. Mais outre le surplus de non-sourcil de Marlene, l'endroit est joliment fait et c'est agréable de déambuler à l'intérieur et se laisser plonger dans le cinéma allemand.

Lucie avait un gros fantasme depuis le début de notre séjour : découvrir l'île aux musées. Nous décidons que c'est maintenant ou jamais d'aller voir comment c'est.
Nous nous retrouvons en face de grandes façades qui semblent marquer le début du lieu, puisque l'eau contourne les bâtiments et que nous cherchions une île... Mais quelle déception ! La pluie qui commence doucement n'aide pas au lugubre tableau qui se peint devant nos yeux : les murs sont noircis par le temps, les jardins peu lumineux et tout semble fermé ou renfermé que des tapisseries poussiéreuses.
Nous partons du lieux avec deux pensées : de la déception et la certitude que Paris est la plus belle capitale européenne.

Le soir, nous sommes invités chez Alexis et Léo, deux de mes camarades des Gobelins. L'un et l'autre travaillent chez différentes boites de production sur Berlin. C'est dans la continuation de notre Licence Pro, nous avions la possibilité de travailler 6 mois en Europe rémunéré grâce à nos cotisations sociales de l'année précédente via l'ANPE. C'est Léo qui nous cuisine un risotto qui nous ouvre. Après la découverte de Berlin la Branlette avec Raphael, nous découvrons Berlin la Branlette ET Travail avec Léo et Alexis. Les deux zigotos s'amusent pendant leur temps libre et s'épanouissent dans leurs entreprises.
La soirée s'envenime. Traduction, on boit un peu trop pour un jour en semaine (rappel : les deux hôtes travaillent), Raphael nous rejoint, et je ne sais plus quelle liqueur grâce à nous disparaît du comptoir des jeunes hommes, mais mon souvenir est qu'elle ne va pas leur manquer !
Nous laissons nos délicieux hôtes passer leur nuit tranquille, et nous ratons lamentablement notre dernier métro : il part quasiment devant nous.
Nous nous retrouvons donc à prendre le bus. On retrouve Alice et une copine à elle dans un bar. Très rapidement, je déteste la copine en question, mais j'adore le bar parce qu'il y a un babyfoot. Je me bats comme une acharnée, et on finit par se faire exploser le crâne par des allemands car ils sont vraiment trop fort à ce sport. Je commence à être très fatiguée... Peut être est-ce les premiers symptômes de mon décalage horaire, ou uniquement l'accumulation du peu de sommeil mais en gros je m'endors dans les transports.
Raphael, pendant ce temps tape la discussion à une jolie fille dans le métro, et Lucie s'écarte parce que mon ronflement n'est pas vraiment assumable pour quelqu'un d'éveillé. Après quelques ralentissements, la petite Lucie a le droit d'assister au presque premier rang à la vision suivante : le train s'arrête un peu plus brusquement et ma tête ballotée par les doux mouvements des transports se précipite sur le sol du métro. Je me réveille à peine et gémie un petit « aie ».
Le lendemain, c'est la bosse au milieu de mon front qui me rappellera le chemin du retour.

Pour notre dernier jour, nous passons une journée agréablement touristique et allemande. Nous commençons par un déjeuner de curry wurst et maté pour moi. Les autres sont à l'Affricola. Raph nous lâche pour apprendre le français à un petit allemand. Et Beng devient notre guide pendant une après midi. On découvre les différents endroits un peu plus riches puis un peu plus culturels de Berlin. On passe devant des endroits que j'ai connu, que Lucie a connu, Beng nous raconte les lieux et comment il les a marqué. Nous allons voir les galeries privées et on aime pas trop les oeuvres en général mais comme on les critique à voix haute et en français, étrangement on est assez franc mais le ton de la voix pourrait passer pour un une critique cool...
On se balade également dans les jardins privatifs et au final on obtient notre Saint Graal, tant recherché, la glace !!! Les parfums proposés font rêver et je ne sais pas quelle idée me fait prendre le chocolat poivré, mais je crois être la seule à ne pas pouvoir finir ma glace.

Nous rentrons ensuite à l'appart et préparons notre dernière soirée sur Berlin. La soirée était agréable jusqu'à un certain point pour ma personne, et suite à ça je ne remercierai que Raphael pour la diplomatie dont il a fait preuve pour un moment où je me sentais pas forcement bien.
Pour résumer, quelques verres chez les affreux jojos se sont transformés en gros apéritifs, et Léo s'est retrouvé avec son nom sur les murs de Berlin et quelques heures de retard au travail, Raphael avec un bonne de gueule de bois, Lucie avec une angine et moi à nettoyer la salle de bain pour des reflux involontaires...

Lorsque nous imprimons nos billets d'avion, Raphael a raté le sien (le billet date de la veille). Il tente cependant de négocier et de passer toutes les barrières mais se fait rattraper au dernier moment. Lucie s'endort cannée par la maladie avant le décollage, et je flippe pendant une heure que l'avion en carton qui sert à Easy Jet de transport nous amène à Paris. Nous arrivons à Orly, et je kiffe d'être de nouveau à Paris.

2 commentaires:

  1. Bon, ben de retour de mes vacances, je fonce sur ton blog et .... Luce en Argentine OK, le titre est accrocheur, mais ....la SUITE !!

    RépondreSupprimer
  2. Tout à fait d'accord Denise. Luce, tu fous quoi ?!

    RépondreSupprimer