Luce en Argentine !

lundi 21 février 2011

Kuala Lumpur, mon amour

Sortie du bus, en plein milieu de Chinatown, je demande à mon chauffeur s'il connait l'adresse de ma Guesthouse. Ses yeux s'illuminent, et m'explique très consciencieusement le chemin à prendre. Je n'écoute pas trop, mais réalise très vite après son départ que la rue dans laquelle je suis est indiqué sur le petit flyer que j'ai eu de l'hostel.

J'y arrive en trois minutes. Devant la porte, je commence à angoisser. J'ai entendu parler de cette guesthouse plusieurs fois auparavant : par les Danish de Tioman Island, par le proprio de notre restaurant préféré là bas, et également par une de ces managers, une nénette du pays de Galles qui avait également précisé que de temps en temps les réservations ne sont pas tout à fait prise en compte... D'où mon angoisse devant la porte, malgré un mail et un coup de téléphone.
Je sonne à l'entrée. On m'ouvre. Une jeune indonésienne ne parlant que très peu anglais me fait signe de prendre le téléphone et je me retrouve en ligne avec Wily, le proprio qui me dit que j'ai le choix entre un dortoir là où je suis pour 15 RM (4€) ou 25 RM (6€) dans un autre endroit un peu plus loin avec l'air conditionné. Fuck l'air conditionné, vive les petites économies. Je reste au Bird Nest. Je laisse mes affaires dans le premier lit que je vois dans le dorm (celui où il n'y a pas de lit surperposé, et je quitte l'hostel pour faire un tour en ville.

Première chose que je remarque c'est que la ville n'est pas faite pour les piétons. La circulation est bordélique, mais les feux de circulation sont pires : il n'y en a pas vraiment pour les piétons, et en gros traverser est une activité à haute risque.
Chinatown et Little India ne sont pas du tout aussi charmants que les quartiers de Melaka, mais c'est plus vaste, plus dense. Je traverse les deux quartiers avec un petit ahurissement pour essayer de comprendre comment la ville marche, mais laisse tomber rapidement et je me laisse guider par une grosse tour que je vois au loin.

Comme par magie, j'arrive au milieu d'un énorme mall. Les décorations à l'intérieur sont magnifiques : c'est toujours la période du nouvel an chinois, des grosses guirlandes rouges tombent du ciel (du plafond du mall), et d'énormes tambours sont posés au sol pour le plaisir des clients qui peuvent taper dessus et faire une sorte de son terrible dans le hall du mall. La température passe de 35°C à l'extérieur, à 20 à l'intérieur. Il fait presque froid. Après ce premier mall, je me retrouve devant un immense Uniqlo... Et mine de rien, comme c'est une marque japonaise, les prix sont moins élevés qu'en France. Je suis un peu en folie, et je m'achète un vrai tee-shirt : depuis que je suis en Malaisie, je ne porte que des manches longues pour éviter d'être trop provocante dans ce pays musulman. Et en plus, j'ai un problème de taille avec mes débardeurs : ils sont tous trop grands, résultat, à chaque fois que je me baisse, tout le monde peut voir la profondeur vertigineuse de mon décolleté, ce qui veut dire, vu la taille de mes seins, l'intégralité de ma poitrine. Donc je me retrouve enfin avec un débardeur à la bonne taille.
Après cet acte de shopping chronique, je rentre à l'hostel pour me reposer un peu.

Je rencontre Willy le propriétaire de la guesthouse. C'est un malaisien d'une petite trentaine d'années d'origine chinoise, il est grand, porte de lunettes et des pattes au niveau des oreilles. Il m'explique qu'il faut faire attention au « Scam », des arnaqueurs qui sous prétexte d'avoir quelqu'un dans leur famille qui va partir dans le pays du touriste, vont abuser de sa gentillesse et lui piquer tout son pognon. « Pas de problème », je lui réponds, « j'ai l'habitude des villes je ne vais pas me laisser embobiner ». Il me demande de lui répéter ce que les gars me disent si jamais je tombe sur ces types.
Je lui dis également que j'ai envie de voir Shaolin dans la semaine, et il me propose de m'accompagner.

Je rencontre plusieurs personnes qui sont à l'hostel depuis un peu de temps : Danielle, une Hollandaise, Leaticia, une Française. Je dine avec la dernière avec une amie à elle, Marie-France (canadienne) et son camarade de voyage, un suisse. Les deux jeunes femmes se sont rencontrées lors d'un séjour dans un monastère et on fait dix jours de méditation. Elles racontent leurs expériences du temple avec les horribles matelas pour dormir, les heures passées à se concentrer pour tenter de méditer et la satisfaction d'être aller au bout.
Le seul bar qui se trouve à proximité de nos hôtels respectifs se nomme le Reggae Bar, et n'offre que des cocktails et des bières au prix de deux diner. Nous buvons une bière au pied du 7 Eleven, équivalent asiatique du Franprix et nous offrons aux malaisiens un joli tableau des habitants de l'ouest, en train de picoler assis sur les marches d'un perron.

Le lendemain matin, je décide de prendre en main ma journée et d'aller au Garden Parc. Je galère à y aller à pied, me retrouve à marcher à côté des nationales et finalement arrive enfin à la Grande Mosquée. J'hésite à y rentrer. De l'extérieur, le bâtiment est magnifique, il fait vraiment preuve d'une grande créativité architecturale pour un bâtiment religieux récent. En comparaison aux nouvelles églises faites en France, la Grande Mosquée est un bâtiment tout simplement beau, malgré son côté neuf. Je passe tout de même la visite de l'intérieur parce que 1) je suis une femme toute seule, et que c'est un peu mal vu et 2) je n'ai pas une grande grande envie de portée le joli voile qu'ils proposent à l'entrée... Même si ça aurait été une jolie photo.

Je me décide à payer les 45 RM (11 €) pour visiter le Bird Park. Depuis mon voyage en Nouvelle Zélande, je me suis découverte une passion pour les oiseaux, et j'adore les écouter, les regarder... Mais d'habitude dans la nature. L'avantage du lieu, c'est qu'à la différence d'un zoo commun, les oiseaux sont en liberté.
Cependant, cela reste un putain de zoo. Je me balade au milieu des familles et des paons qui font la roue que tout le monde prend en photo, des femmes aux noirs tchadors que je ne sais pas si je peux leur faire des sourires ou s'il ne vaut mieux pas que j'évite de les regarder. J'arrive dans la salle des perroquets où un jeune malaisien me propose de les nourrir gratuitement. Je me retrouve avec quinze oiseaux qui picorent mes bras et me griffouillent. Je me dis qu'après cette jolie photo, je vais éviter le spectacle des oiseaux qui circulent à vélo et je m'enfuie rapidement du parc.

Après quelques moments d'errances, je trouve grâce à un couple d'indiens anglais le Lake Garden. Il est immense. Joliment décoré avec un seul et unique endroit où acheter à boire ce qui est peu sachant que les 35°C constants sont assez violents. Je me retrouve encerclés par plusieurs teenagers qui me demandent s'ils peuvent me prendre en photo pour le projet d'étude. Les gamins me rappellent l'histoire des « Scam ». J'accepte, mais je souris comme une constipée les mains sur mon sac à main. Ils me remercient et cavalent ailleurs.

Je rentre à l'hostel où j'y retrouve Danielle. On finit par diner ensemble à l'indien. Elle est en Malaisie seulement pour des vacances dans l'espoir de retrouver la force de terminer son mémoire. Elle fait un stage il y a un an à Kuala Lumpur et m'explique un peu les subtilités du pays. Elle me raconte, par exemple, que les malaisiens qui font les boulots de merde sont en fait indonésiens, que pour les indiens, c'est des Sri Lankais et que pour les chinois, c'est des vietnamiens. En gros derrière chacune des communautés présentes bien présentes, se trouvent d'autres sous classe. On rencontre sur le chemins les « Ladies Boys », drag queens prostituées qui entourent nos hôtels, et qui sont de préférences les seules personnes mesurant plus d'1m80 dans le pays.

Le lendemain, c'est samedi. Je me motive pour enfin aller voir les fameuses Petronas Towers. Ce sont les anciennes deux plus grandes tours du monde, mais qui ont été batu par une à Dubaï. Et en fait, ce sont en faite un putain de centre commercial. Je finis donc par faire du lèche vitrine. Je me balade dans le parc plutôt agréable qui les entourent. Je me pose pour enfin ouvrir un peu mon Lonely Planet que je commence à détester.
Je me rends compte que ce n'est pas la bonne manière de voyager. Que de lire à chaque fois qu'est ce qu'il faut voir, où diner, etc... Me laisse un sentiment de « pure touriste » dans la bouche. C'est justement qu'à ce moment là, deux types d'origine indienne m'abordent.

« Hello, can we ask you some questions ? » Je sens le retour de la parano des Scam. Je leur dis de mon plus bel accent français «  What ? ». Ils me demandent d'où je viens. « Heuuuuuu, I'm French ». « Hoo... What do you think about community education ? ». Je leur lâche un sincère « What ?! ». Ils me répètent plusieurs fois le mot, mais voyant que la communication est impossible, ils me laissent. Après avoir demander à des anglophones le sens de cette expression, je me demande toujours pourquoi des types me demanderaient ce que je pense de la mixité à l'école...

Le soir, c'est samedi soir, nous avons une petite soirée à la Guesthouse. Il y a beaucoup de français ce soir là, dont un adorable couple, qui est en faite composé d'une espagnole, Paloma et de Charlie, un réunionnais. Les deux jeunes gens travaillent à la décoration de l'autre hôtel, nommé Lock Ann. La soirée est calme et agréable et se termine tôt. Je me sens terriblement bien dans ce petit hostel.

Ma journée de dimanche est un vrai dimanche. Je ne fais pas grand chose d'autres que regarder des séries que j'ai enfin réussi à télécharger et je ne fais pas grand chose jusqu'au soir. Un gros orage éclate vers 17h, et je finis pas me dire que c'est la bonne journée pour aller au cinéma. Je préviens Willy. On décide d'y aller pour la séance de 21h50, puisque avant il pleut des cordes, ou plutôt la rue est noyée par l'orage, et c'est un peu trop tôt pour lui pour quitter l'hostel.
Je suis une peu inquiète pour une connerie. J'ai peur de plaire à Willy. Et aller au cinéma avec quelqu'un, c'est presque un date. D'autant qu'il me dit que l'on pourrait diner avant ensemble. Je suis un peu embarrassée.

Quand l'heure H arrive, je tente de prendre les choses avec désinvolture et amabilité. On prend sa voiture et on dépose Danielle à son rendez-vous dans un mall. Nous nous dirigeons vers un autre mall pour voir le film. Le mall en question est une tuerie : sur trois étages, il y a un énorme parc d'attraction. Dans le mall.
Nous dinons ensuite dans un sushi bar. Typiquement le restaurant de « date » et en plus, il me dit, au début du repas, que je suis son invitée. Dans ma tête, mille choses se passent : en France, j'aurais carrément refuser en expliquant des trucs très féministes pour justifier mon geste. Mais je suis face à un asiatique, et le seul comportement juste que je peux m'accorder est d'accepter en souriant. En plein milieu du repas, le téléphone sonne, des gens de l'hôtel ont oublié leur clés dans leur chambre. C'est Willy qui a un double dans sa caisse. Il leur dit de patienter jusqu'à 23h. Je réalise que tout le monde à la Guesthouse doit savoir que je suis au cinéma avec Willy. Je prends toujours les choses avec beaucoup de détachement. Et j'assumerais : je suis censée travailler dans le cinéma, aller voir un film pour moi, c'est quasiment du travail. Oui oui oui.

Le film en lui même est long. Et très chinois. Les discours étatiques m'emmerdent, mais les combats sont bons. Pendant la séance je bois le Ice Tea que Willy m'a offert et des MM'S version malaisienne. Gentiment il me les met dans mes petites mains tout au long du film. A la fin, nous sortons de la salle et pour me laisser le passage, il pose gentiment sa main sur mon dos. Un frisson me parcourt l'échine. Ne pas réagir, c'est tout à fait normal. Ne pas réagir.
Je le remercie mille fois, et une fois rentrer à l'hostel, il reprend son travail, et rien ne se passe de vraiment gênant.

Le lendemain, je découvre la vielle gare de Kuala Lumpur, qui aurait pu accueillir un musical d'Ali Baba. Celle-ci me permet d'arriver à une bretelle d'autoroute, ou au moins à un énorme périphérique qui finalement m'amène au Musée National. Celui-ci est décevant. En même temps, j'avais oublié qu'est ce qu'est un musée national : un endroit qui raconte l'histoire d'un pays. Il y a six grandes pièces; dont la première raconte la préhistoire. Je la passe très vite. Les autres parlent un peu des Sultans et des différents pays qui ont colonisé la Malaisie, mais en même temps, les horribles mannequins déguisés, me foutent des frissons. Je lis plus vraiment les écriteaux. Mais la partie la plus étrange de ce musée, où du moins la plus absurde reste la partie football. La Malaisie a gagné la coupe d'Asie, ou un truc comme ça, et il y a donc, en plein milieu du musée national plusieurs grands posters, une quinzaine, avec des retransmissions vidéo du match, de la musique victorieuse (du genre Lalalalalalalalalala, la même que la notre lors de la coupe du Monde, mais au moins c'était la coupe de monde ! Et je ne l'ai pas entendu dans le Louvre...).
Ma visite culturelle n'est pas vraiment un succès.

Le soir, je me retrouve à embarquer deux norvégiens à mon indien favori et presque guide pour une petite partie de ma soirée à Kuala Lumpur. Ils viennent d'arriver, et j'essaye de leur vendre le plaisir de la Malaisie et les petites subtilités du pays. Ils semblent apprécier. Je rencontre également un français, Nicolas, qui va surement lire mon blog, du moins je l'espère, qui commence à voyager autour de l'Asie du Sud. Son truc à lui, c'est le vélo. Je me sens face à ce genre de voyageurs tellement toute petite. Ou du moins vraiment, vraiment pas sportive.

Le lendemain, je décide de retenter le musée, et ma plus grande surprise, j'y trouve un immense plaisir. C'est le National Art Galery, qui tente vaguement de copier au niveau architecturale celui de Londres, avec ses grands escaliers en colimaçon autour des étages. Les salles sont fournies de superbes toiles contemporaines pleines de couleurs, riches de toutes les différentes cultures qu'offrent la Malaisie. Bon, bien sur il y a des trucs beaucoup plus moyens. Mais lorsque je sors et me retrouve à nouveau à galérer et marcher près du périphérique, j'ai plein de jolies images plein la tête. Et je suis encore plus amoureuse que je ne l'étais de la Malaisie.
Le métro malaisien est privatisé. Donc chaque ligne est indépendante. Ce qui fait que c'est un bordel que de changer de ligne et surtout une longue marche. La ville est petite, je me décide à marcher au lieu de galérer. J'arrive au niveau des malls et je me décide à acheter mon manteau pour la Corée. Le plus stupide achat à faire lorsque il fait 35°C.

De retour au Bird Nest à chiller. Je me surprend, lors d'un moment d'égarement à faire la chose la plus inattendue : je mate Willy lorsqu'il va prendre sa douche. Il est torse nu, une serviette autour des hanches, arborant un tatouage tribal sur la poitrine, plutôt baraque, en un mot : sexy. Et il est toujours asiatique, avec toujours des lunettes et des pattes au niveaux des oreilles. Mais sexy. En plus, il a une délicieuse âme et j'aime façon calme qu'il a de parler.
Je me surprend donc entrain d'avoir des pensées romantiques à son sujet. Et je réalise que c'est une très très mauvaise idée. Non, je ne baiserais pas le manager si gentil de l'hostel alors que je pars dans deux jours. Et en même temps, la plupart des moments où je le croise, je me rends compte que mon sourire est plus franc et surement plus stupide.

Ma dernière journée, je la passe à préparer mes affaires et préparer un gros gros paquet à envoyer à Paris qui n'arrivera que dans deux ou trois mois. Je décide de chercher dans les différents lieux à touristes des petits souvenirs pour tout le monde. Je vais dans ce qui s'appelle the Central Market, où j'y croise un couple de Danish, que je pousse à faire un Fish Spa, en gros mettre ses pieds dans un bassin où on se fait picorer par des poissons les pieds. C''est supposé les vielles peaux
A 4h, j'arrive à envoyer mon paquet, mon sac est prêt, et je suis décidée à aller en Corée.

Willy me propose de me joindre à lui, Charlie et Paloma (le couple composé du français et de l'espagnole), qui vont diner à l'extérieur. Je suis en train de discuter avec Elsa, une amie en France sur internet et je suis face un énorme dilemme cornélien. Dois-je passer ma dernière soirée dehors, au risque de rater mon avion et de peut être arriver à conclure ce que au fond je ne désire pas vraiment mais en même temps peut être passer une agréable dernière soirée avant de partir ? Au dernier moment j'accepte, je ne sais pas où je vais, mais y cours.

Je me retrouve à Carrefour pour accompagner les trio acheter des tapis et des plantes pour l'autre hôtel. Je pense que nous sommes les clients les plus étranges de Carrefour ce soir là : trois westerns avec un chinois en train d'essayer de porter quatre ou cinq tapis et cinq ou six plantes un mardi soir à 20h.
On mange italien, histoire de continuer dans la soirée absurde et le restaurant a les plus basses toilettes et le plus petit urinoir du monde.
Lorsque l'on reprend la voiture après le diner, Willy nous dit qu'il a une surprise pour nous. On se retrouve dans sa voiture à fermer les yeux pendant quelques minutes de route (pas Willy bien sur). Il s'arrête. Il nous demande de sortir, m'attrape par le bras très gentiment (mon cœur bat d'un coup plus vite), et on se déplace pendant quelques minutes comme ça. On touche une barrière, et là, il nous demande d'ouvrir les yeux.
Face à nous : toute la ville. Tout Kuala Lumpur éclairé, des feux d'artifices qui explosent au loin, toujours pour le nouvel an chinois, et nous qui sommes presque seuls au monde en train d'avoir cette adorable vue... Sauf que deux motos arrivent, et deux flics débarquent. Ils checkent les papiers de Willy, et commence à lui taper la tchatche en fumant des clopes. Charlie s'intègre rapidement à la discussion et Paloma et moi parlons de révolutions du monde arabe. Ce moment est magnifique et absurde comme tout le reste. Les flics ne cherchent pas à nous taper du fric, mais comme les fait remarquer plus tard Charlie, il aurait plutôt aimer être gangster que flic. Il parle trop.
On rentre à la guesthouse. Je me sens complétement à ma place et je réalise que je pars le lendemain. Je salue les gens. Je hug Willy, avec un énorme pincement au cœur, et beaucoup d'humidité due à la chaleur ambiante.

J'ai un sentiment assez rare qui m'enveloppe : j'aime ce pays, ces gens, ce bordel et cette mixité, ces erreurs d'urbanisme, ces sourires ou même ces motos qui tentent de m'écraser. Étrangement, je comprends ce lieu, et ces endroits me parlent. Je me fais la promesse solanelle de remettre les pieds ici, rapidement.

Le lendemain, je met mon énorme backpack sur le dos, je prends le subway, le bus et l'avion. En route pour la Corée.

2 commentaires:

  1. fuck c'est fou moi en suède on allait au 7 eleven aussi... je pensais pas que le prochain pays où j'en verrais serait la Malaisie. et les fameuses tours alors? ça a pas eu l'air de t'impressionner tant que ça leur grandeur..?

    Et c'est fou le truc des poissons qui bouffent les peaux mortes.. c'est dégueu, ça fait mal? c'est quoi ces poissons?

    je visite 4 apparts demain , je te tiens au courant de l'avancée des choses par mail.

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  2. "tout le monde peut voir la profondeur vertigineuse de mon décolleté, ce qui veut dire, vu la taille de mes seins, l'intégralité de ma poitrine"
    Et ben... tu vois finalement, je suis rassurée que tu sois en Corée, pays non musulman et avec 30° de moins !

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