Luce en Argentine !

vendredi 21 janvier 2011

Chasse, pêche ou Simone à la ferme.

Nous roulons à 70km heure sur une petite route en gravier. Max et moi sommes à l'arrière d'un 4x4-camion, cramponnés à nos sièges, ballotés par les embuches de la route. A mes pieds, il y a une sacoche comportant des cordes et un gros couteau accroché. Dans les vides poches des balles. En face de moi, Dean, le conducteur, qui d'une main tiens le volant et passe les vitesses, de l'autre, il tient un gros projecteur qui éclaire les montagne en face de nous.
Dean est un mélange du footballer américain, version kiwi, donc de rugby, populaire de l'école, à quarante berges, musclé grâce au rugby et au surf. Il est blond, massif, au premier abord, brute. Sur la place du passager, il y a Willy, que Maxime surnomme Oncle Willy, il a le crâne rasé, mais qui nous empêche pas de voir qu'il est roux à la base, un profil étrange, sa lèvre inférieur est beaucoup plus enfoncé que la supérieur, et accent incompréhensible. Dans sa main droite, il y a un gros fusil, déjà enclenché comme il nous l'a montré un peu tôt.
Si on m'avait dit, il y a un mois, que j'aurais très très envie un soir de janvier de voir un bambi se faire tuer par des chasseurs Kiwis, je crois que je me serais juste marrer et ensuite, penser que la personne qui m'a dit ça est complètement dérangée.
Mais me voilà, avec mon blondinet préféré en train de guetter le moindre oeil qui brille à l'horizon en même temps que nos chasseurs.

Tous ça est arrivé à cause de Mitch et Gérard. Notre première famille où nous avons fait du « woofing ». Des guillemets entourent le dernier mot parce que les seules tâches que nous avons effectué avec Maxime ont été de nettoyer un frigo, tondre une pelouse et faire des rouleaux de printemps. Pour deux nuits dans un ancien salon de coiffure réaménagé en petit studio pour les invités. C'était très mal parti : lorsque notre petite Vitz Toyota s'est arrêté dans le parking de la ferme, nous avions plus l'impression d'être dans Sheitan de Kapiron plutôt que dans la Petite maison dans la prairie. L'allée qui conduit à la maison est pleine de vieux objets de mauvais goût, dont le paroxysme est atteint avec un couple de vieux assez réalistes en papier-maché autour d'une table en train de prendre le thé. Mais finalement, la maison en elle même est plutôt accueillante et nous furent très bien reçus. Mitch est un femme d'environs 50 ans, qui a été coiffeuse pendant longtemps et qui change de formation afin de devenir avocate. Gérard, son maris, est l'équivalent d'un redneck, version Kiwi. Il a la peau brulé par le soleil et la seule chose que j'ai compris dans ces phrases sont les « bloody » présents entre chaque mot. Outre le fait que nous faisions pas grand chose chez eux, ils ne peuvent nous garder très longtemps car ils attendaient de la famille. Après que nous ayons dit à Mitch que nous cherchons toujours du woofing, en un coup de fil, on se retrouve avec une autre ferme où travailler dans le même coin de la « Bay Of Plenty ».

La région est magnifique : nous sommes prêts d'une ville au nom à consonance italienne Whakatonne; qui se dit Facatone. La mer la borde, est au loin on aperçoit un volcan sur une île et la région est parsemée de gros lacs aux couleurs clair. Les terres sont vallonnées avec des jolies forêts aux arbres natifs de Nouvelle Zélande et il y a peu de touristes dans cette partie du pays. Donc peu de Jo Bobby.

Mitch nous a prévenu, dans la ferme où nous allons, Dean est un vrai kiwi : chasseur, pécheur. Lorsque nous arrivons, c'est sa femme Helena, petite, de moins d'un moins de quarante ans qui nous accueillent. Enfin non, c'est cinq clébards qui aboient et qui nous entourent quand on sort de la voiture.
« Warm welcome, isn't it ? », nous accueille Helena. Elle est brune et a de jolies tâches de rousseurs sur le visage.

Elle part avec ses deux enfants, Lily Jo et Konar, en camping pendant quatre jours dans une « hut », elle nous laisse seuls pour nous occuper de ses chiens, ses chats, ses poules et surtout de son jardin dans lequel on doit arracher les mauvaises plantes. Il y aura son maris qui travaille pendant la journée, Dean.
Elle se casse rapidement, et on se retrouve seul dans une sublime petite ferme au milieu des terres vallonnées avec un gros cochon au nom de Merry et pleins d'autres animaux autour de nous. La roue tourne : après une succession de plans galères, de backpacker, de tentes, nous avons une jolie maisonnette pour nous, le frigo plein avec de la viande, des draps propres et la certitude de ne rien dépenser pour ce petit bonheur, simplement y faire du jardinage...

Une seule incertitude : Dean, le chasseur. Sur les photos, on voit un homme mastoque, avec des putains de cerfs sur le dos, fusil à l'épaule et vraiment une gueule qui semble inspirée tout sauf douceur. Maxime décide de cuisiner pour l'amadouer un petit peu, dans l'espoir que s'il n'a pas manger, il soit content de pouvoir se mettre les pieds sous la table même si sa maison est envahie de petits frenchies. Deux secondes après que ce dernier est passé la porte de l'entrée, on réalise à quel point c'est mauvais de juger les gens sans les connaître. L'homme est un peu gêné par notre présence, mais semble plus intimidé que tout autre sentiment. Il a déjà mangé, mais déguste les pommes dauphine de Maxime, son pain, et se joint à nous pour une bière. Très vite il va se coucher, son travail commence à 6h30 le matin.
Max et moi sommes heureux de nous être trompés et d'être arrivés dans ce foyer.

Les travaux à effectuer sont longs, mais pas forcément désagréables : le « weed-eating », l'arrachage de mauvaises plantes n'est pas forcément l'activité préférée de mon dos mais laisse le temps à l'esprit de se reposer et nous permet de passer la journée dehors dans le jardin. Et puis, après quatre ans à Paris, c'est quand même satisfaisant de se rendre compte que l'on est capable de s'occuper d'autres plantes que mes plantes grasses à moitiés mortes de mon balcon.

« Do you know what the weeds are? », fût la question d'Helena lorsque qu'elle nous parla de notre boulot.
Heureusement qu'elle nous a indiqué les plantes avant de partir, vu que pour moi la seule certitude que j'avais avec la « weed » auparavant, c'est que c'est aussi un joli nom pour Marijuana. On bosse en gros 4 heures par jour. Comme Dean aime beaucoup le pain de Maxime, chaque jour quasiment on cuisine du pain frais.
Les animaux mérite un peu que l'on fasse leur tour : il y a huit « dogs », quatre pour la chasse, qui n'ont vraiment pas l'air commode mais sont plein d'affections , enfermés dans des petites cages au fond du jardin. Les quatres autres sont plus des chiens de compagnie, ils nous suivent partout dans nos activités, demandent des câlins et aboient avec les autres quand les bagnoles s'approchent de la baraque. Il y a les poules, que je nourris chaque matin avec amour et auxquels je récupère les oeufs l'après midi. Elles sont bruyantes et un peu déplumées mais ma préférée est magnifique : elle est grise, avec yeux bizarres rouges et vit sa vie toute seule dans le jardin.
Il y a Merry, un cochon énorme, au longs poils noirs et blancs. Elle chie partout et d'un ensemble assez désagréables, mais on la croirait tout droit sorti d'un film de Kusturica. Cette sale truie m'a tout de même pas facilité la tâche le premier jour où j'ai du nourrir les chiens : elle m'a foncé dessus lorsque j'ai déversé les croquettes dans les assiettes, a tout bouffé, et excepté quand Ginger, une ancienne chasseuse, a commencé à la faire fuir pour pouvoir manger tranquillement, les autres petits chiens, quand à eux, ont seulement préféré manger la bouffe du chaton.
Il y a également deux vaches, qui ne servent qu'à être bouffées et qui toute la journée broutent le champ et meuglent de temps en temps pour des raisons inconnues. Elles n'ont que pour raison d'être de servir de viande pour l'année prochaine. Chez Mitch et Gérard, on avait droit à du lait frais tout les matins. Pour finir, il y a deux chats, Mum, une maman, et Grayam, un adorable chaton gris. J'ai été assez dégoutée des chats pendant un moment, mais je crois que cette bestiole m'a définitivement réconcilié avec son espèce. Il est gentil avec les gamins, fait des gros câlins, fait peur au gros chiens de chasse et est vraiment trop mignon. C'est la bête préférée de Maxime (de moi aussi mais je suis moins gaga). Ha ! Oui, il y a aussi des canards, mais ils servent encore moins que les vaches vu qu'on les bouffe pas. Ils passent juste de temps en temps, font coin coin et se taillent si on s'approche un peu trop près.

Le deuxième soir, Dean débarque avec Willy. Oncle Willy. On discute un peu de l'Europe, ce dernier a vécu pendant dix ans en Angleterre. En même temps, Dean se met à faire la cuisine : je suis tout d'abord impressionnée qu'il cuisine, j'aurais imaginé le bonhomme un peu perdu sans sa femme, mais en plus de ça, il ne fait pas que de la viande, mais également une salade assez raffinée et il ne cuit pas la viande comme tout les kiwis sur le BBQ mais dans une poêle. En même temps, il nous arrose de bières ultra fraiches et Willy nous tiens compagnie.
Le premier plat que l'on a en face de nous, c'est des tortillas avec un fromage frais au sweet chili dessus. Max et moi faisons la grosse erreur de se gaver de chips sans penser une seconde que ce n'est vraiment qu'un tout petit met, par rapport à ce qu'il arrive.
Willy nous fait goutter ensuite un énorme poisson fumé, délicieux, qu'un de ses clients lui a apporté, pêché et fumé par ses soins. Je crois que je n'ai jamais mangé d'autres poissons fumés que le saumon, et celui là est beaucoup plus crémeux et gouteux. Là, il se passe deux choses : nous n'avons plus faim avec Maxime, et le hors d'œuvre n'est même pas encore en face de nos yeux, et Dean en parfait maitre de maison, m'apporte une petite boite qui contient des grosses têtes de weeds (au sens premier que je connais). On fume ce qui est mon deuxième joint en Nouvelle Zélande, mais mon premier avec des kiwis. Les chiens de chasses sont dans le jardin, et cinq minutes après je réalise que je suis complètement stone. J'avais prévu le coup, j'ai essayé de ne que très peu fumer. L'ambiance est tellement agréable, que je ne suis pas parano. Les chiens se baladent autour de nous, le chaton se balade et j'ai des pensées très darwinistes à ce moment là. Tout semble à sa place, je suis défoncée avec des chasseurs, tout va bien. On se met à table : Dean nous a préparé de la biche qu'il a chassé, enrobée de chapelure. C'est délicieux. Je prends seulement deux morceaux parce que malheureusement, je n'ai plus faim.

La « Bay of Plenty » tient son nom parce que tout y est en abondance. A ce moment précis, je réalise que ces personnes ont une vie délicieuse : ils chassent leur viande, cultivent leur fruit, échangent ce qu'ils ont en trop avec leurs voisins. Pas besoin de Franprix.

Le lendemain, nous jardinons à peine trois heures. On se retrouve à partir avec Dean et Willy pour la « hut » où se trouve Helena et ses enfants. Ça serait le rêve pour nous autres parisiens en manque de place : pour 10 $ par nuit, donc 5 euros, à environs 15 personnes ils bloquent tout le refuge pour eux. Il est grand spacieux, avec de l'eau et de l'électricité. Et c'est sur ce chemin du retour que l'on se retrouve en position chasse.
Malheureusement, la pluie commence à tomber : les biches ne sortent pas des forêts dans ces moments là. Deux jours plus tard, on aura également de la malchance lors de notre sortie pour la pêche : une tempête qui arrive doucement sur la côte agite la mer sous un ciel bleu magnifique. Je crois que profondément, le destin m'empêche de prendre part dans la mort des animaux.
Le soir de notre soirée chasse, Willy nous offre pour notre déjeuner ce qu'il a pêché lors de sa dernière sortie en plongée : du homard. Dean nous explique comment le préparer et avant de se coucher on se retrouve à déguster des petites pinces de homard.

Le vendredi, c'est un peu l'angoisse. Helena revient de ses vacances avec ses enfants, j'ai l'impression que nous n'avons pas tant avancé que ça. On carbure toute la matinée à arracher des mauvaises plantes à la pèle et un milieu d'après midi, on prend enfin un pause pour manger notre fameux crustacé. Je prépare de l'aïoli avec les œufs de la ferme, je la réussi, et on se fait notre déjeuner homard. Je me dis que je préférerais qu' Helena arrive quand nous travaillons plutôt que quand on se prélasse sur la terrasse en train de déjeuner.
Lorsqu'enfin elle arrive, on se retrouve très vite entre oncle Willy, les gamins et Helena, à partir pour le lac dans un 4x4 défoncé. Sur la route, Willy joue à rouler dans l'eau, Max et moi ne sommes pas plus que des gamins à l'arrière d'une voiture trimbaler pour les grandes vacances. Et il n'y a pas à dire, c'est plaisant. Lily Jo, la fille de 10 ans, est pleine de vie et fait des grands sourires tout à fait suspicieux quand elle fait des conneries. Konar (oui c'est son nom... On n'a osé rien à dire aux parents...), 13 ans, est un hyperactif, très très intéressé par la chasse de son papa et autres activités sanglantes. Dean aura cette phrase étrange à propos de son sujet et de la chasse « That keeps him out of trouble ».

Le lendemain, notre sérieux au travail est de nouveau remis en question. Sans trop savoir comment, on se retrouve à vrais barbecue de kiwis. Celui où les mecs sont devant la viande qui cuisent, où les desperates housewives se retrouvent pour regarder et comparer leurs gosses et leurs maris. Mais en mieux. On arrive dans cette baraque résidentielle, assez isolée, pour fêter l'anniversaire de Hamish (je crois que c'est son nom). L'atmosphère à 15h30 me rappelle soit le centre aéré soit la crèche : un dizaine de gamins de moins de cinq gambadent, se cassent la gueule, pleurent, font des conneries ou juste restent mignons. Tous ces enfant en face de nous ont la même caractéristique : ils sont trop choux. J'ai de grandes envies maternelles. Maxime aussi. Mais on décide tout de même de ne pas laisser nos envies maternelles et paternelles alternées notre non-sexualité.
Au début, avec le Maxime, on se retrouve comme un faire-valoir d'Helena : « Have you met my woofers ? » demande-t-elle à ses amis quand ils passent près de nous. Finalement on trouve notre place en s'occupant de Lily qui s'ennuie comme un rat mort vu qu'elle dépasse de deux têtes tout le reste de la population enfantine. On joue aux cartes. Et on prend notre pied. Et on a l'impression de faire un peu du baby-sitting, mais comme Max et moi sommes de très très mauvais joueurs et que la seule chose qui compte, c'est gagner, on n'est horrible avec les enfants. On joue au 7 familles, traduit en anglais en « Happy Familly », où j'essaye tant bien que mal à expliquer à Lily pourquoi le jeu est sexiste, mais sans vraiment l'intéresser.
Il y a une femme assez marante, la femme d'Hamish, Elsa, une anglaise. Elle rigole à gorge déployer, raconte que des histoires où elle était bourrée ou défoncée, « The only time I live an earthquack, it's was in California and I was completely stone, I was laying on the floor ». En même temps, elle attrape un de ces gamins, soigne trois bobos, et elle continue sur des histoires de cassoss.
La nuit tombe, lors de notre retour à la maison, notre impression d'être des enfants et encore accentuée. Dean met de la musique à l'avant et chante, Helena, seule qui est sobre, conduit. Lily dort au milieu de Max et moi, la tête en arrière, la bouche ouverte et nous deux sommes absorbés par le paysage et le calme des retours en voiture. La soirée se termine parfaitement grâce à notre consécration en tant que petits nouveaux dans la vie kiwis : Helena écrase notre premier Opossum. « Mamy Killer » l'a gentiment surnommé Dean.

Le dimanche matin qui arrive, on se fait réveillé tôt pour aller à la pêche. On se retrouve chez le père de Dean à l'accent très très fort, en train d'accrocher un gros bateau à un gros 4x4, que l'on amène au port, que l'on met dans l'eau, tout ça grâce à la force de Dean et de son papa. Max et moi servons à rien sur le côté excepté porter les apats. Une fois sur l'eau, celle ci est ultra remontée : une tempête arrive le lendemain. La sortie du port est plus excitante que des montagnes russes, jusqu'au moment où je réalise que je peux en crever, et le père de Dean nous dit quand cinq ans il n'avait jamais vu ça. La mer est peu agréable, lors de notre tentative de pêche, j'avais bien peur d'avoir le mal de mer, mais étonnement, je n'ai pas eu en vie de gerber, même après la pause de midi avec les sandwichs. On rentre rapidement, sans aucune prise.
Sur le chemin du retour, Dean se livre un peu plus, et il nous achète des glaces délicieuses aux fruits rouges. On est encore plus des gamins.

On fait semblant de travailler l'après midi, et le soir, nous revoilà repartit pour un nouvel endroit : la maison de chez Willy. On y dine délicieusement, avec un détail assez iconoclaste : le plat principal est du « wilde  pig » chassé l'hiver dernier, et on a eu le droit à la photo de Willy avec le cochon fraichement abattu pendant le diner. On a joué avec ses chiens, nourrit des anguilles et mangé les délicieux fondants au chocolat de Maxime.

Notre dernière journée de lundi s'est passé tranquillement, sans trop de travail non plus. Maxime ayant troqué son tablier de jardinier pour celui de cuistot, se retrouve à cuisiner toute l'après midi du pain. On passe plus notre temps à jouer avec Lily et le petit chaton. La dernière soirée est triste puisque nous savons tous que le lendemain nous allons nous quitter.
Le mardi de notre départ, il pleut. On quitte notre petite ferme pour Auckland afin de régler nos dernières merdes de départ et prendre notre avion pour Singapour. On a le cœur gros, on réalise que nous avons tellement partagé avec cette petite famille que nous aimons, et qui nous aiment. On par avec plein d'espoirs, de plaisir d'avoir noué des amitiés insolites avec une famille de kiwis, et qui nous aura montré la jolie manière de vivre en Nouvelle Zélande.

Le soir, on arrive à Auckland. On arrive à trouver un Burger Fuel pour notre dernier repas dehors et parce qu'on a décidé d'économiser une nuit d'hostel : on dort dans la caisse. On se trouve une plage sur laquelle on se gare. On fume un pétard offert par Dean. Maxime dit au revoir à la Nouvelle Zélande, avec pour la première fois l'envie d'y revenir. Je crois aussi que je reviendrais avec plaisir à l'autre bout du monde, chez les kiwis.

Notre dernier jour est chiant : je récupère ma batterie à la poste, Max sa clé USB. Je me teins les cheveux en brune à nouveau. Le lendemain, on décolle pour Singapour.









8 commentaires:

  1. Lily Jo et KONAR??? non mais ils sont pas sérieux dans ce pays..

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  2. Bien cool cette nouvelle aventure! Intense!
    des photos! Des photos!
    Marie

    Le homard a réveillé mes papilles ! Vous avez été traités comme des rois, dis-moi. En tout cas, je suis fière de voir que tu as renoué avec ton côté provençal, autrement dit paysanne. Je sais quoi t'offrir à ton prochain anniversaire maintenant ! Ah ! Ah !
    Et comme dit Marie, on veut des photos ! Et vite !
    Bisous mes blondinets.

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  3. Konnar ? Tu lui as déconseillé la France, j'espère ? Tu crois pas que c'est Connor ?

    A part ça je trouve que vos derniers jours en NZ sont enfin dignes du nom de voyage, et même d'avantures ! Jubilatoire, ton récit ma Chérie.
    Dommage que vous n'ayez pas pratiqué le woofing plus tôt...
    Jamais je ne t'aurais imaginée en fermière ! Bisous et j'attends moi aussi les photos

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  4. cécile la tante à simone21 janvier 2011 à 18:52

    Tant que c'est pas "Narco" tout va bien...

    Vachement sympa ce que tu racontes là!
    On a envie d'y être avec vous !
    BIG BIZ lULUCE

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  5. Bien tripant ce travel et tellement bien narré ;)
    Bises cousine

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  6. Moi je t'aimais bien en blonde... super, le cochon, très belle coupe de poil. Heureusement que vous ne l'avez pas emmené chez votre coiffeur.Malheureusement, Maxime a l'air d'y être passé, lui...

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  7. Je suis d'accord avec Denise pour vos cheveux.
    Je crois que je te préfère en blonde finalement. Et Max, c'est trop court !!!

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