Luce en Argentine !

dimanche 12 juin 2011

Una semaña en Cordoba


Je suis restée un mois à Buenos Aires. Quasiment jours pour jours. Comment cette décision de partir est devenue une évidence ? Je crois que c'est après avoir vu Flora et Ramiro s'offrirent un weekend prolongé que je me suis rendue compte que l'aventure me manquait. De plus, ma vie à Buenos Aires commençait à battre de l'aile : je n'avais fait quasiment rien de touristique, je n'avais pas vraiment rencontrer d'autres personnes que le cercle d'amis de Flora, Ramiro et Rebecca.
Mon inactivité me fesait culpabiliser.

Ma première étape avant de partir, ce fut de prévenir ma famille d'accueil, c'est à dire Flora. Elle n'a pas rendu les choses faciles.
« Ho... Tu vas me manquer... Tu pars si rapidement ?... Vraiment ? » A ses douces paroles comme un miel fait pour m'engluer plus longtemps dans l'appartement, j'avais qu'une envie s'était de m'enfermer dans la petite maison du Pasaje Pereira et ne plus jamais sortir. Mais ma tête a fait un énorme effort, à envoyer paitre ma sensibilité.
« Il faut que je parte, il faut que je trace ma route dans ce pays, ma Flora... Mais t'inquiète, je reviendrais dans tous les cas avant ton retour en France ! » Et les yeux humides je m'étais plein de convictions dans ma voix alors que j'avais seulement envie de rester près du faux feu à gaz, dans cette maison que je connais et que j'aime.

La deuxième étape afin de partir, ce fut de déplacer mes cours. En effet, je désirais ne pas les arrêter. Pour cela, je me retrouve donc dans le bureau du Coined, l'organisme qui de l'école, et je me retrouve en face d'un jeune que je vais appeler François pour l'occasion, car malheureusement ma mémoire exécrable ne me permet de lui restituer son vrai nom. Ce n'est même pas une question de mémoire sélective, le garçon est adorable, gentil, et français. Le dernier point est important parce que j'ai toujours l'impression d'oublier les noms étrangers et je commençais à croire que c'était une forme de racisme latent... Mais non, aujourd'hui, je peux le dire avec assurance, ce n'est pas seulement les noms brésiliens, coréens et argentins que j'oublie. Mais tous !
Bon revenons à « François », qui m'explique gentiment en français comment ça se passe si je décide de suivre des cours dans une autre ville. Je me donne, suite à ses explications, un jour pour être sur de ma décision, et pouvoir revenir en arrière. On est mercredi.

La troisième étape n'est pas forcément plus simple : j'aurais aimé avoir mille raisons pour rester, mais finalement, je me retrouve dans la situation inverse, où j'ai plus de raisons pour partir. Oui, un américain est revenu, et oui, heu..., ça me donne une bonne raison pour partir.
Jeudi, sûre, presque enthousiaste par mon départ, avec des perspectives floues de mon avenir, je prends la grande décision de changer mon école. Je paye même afin de rendre la décision irréversible.

Ma dernière étape de mon départ, c'est celle de prendre le bus. Je me suis renseignée auparavant sur comment marché la gare routière grâce à Flora, mais j'ai eu la flemme de prendre un ticket en avance et je décide de jouer la chance jusqu'au bout, c'est à dire d'y aller à l'aveuglette le dimanche soir, afin de prendre un bus de nuit... Il faut dire que je ne prends pas trop de risque, y'en a un toute les demi-heures... Mais bon, c'est quand même, pour moi qui suis une stressée du départ, un grand pas.
Flora me dépose à la station de bus, et j'ai peur de pas m'arrêter à la bonne station, j'envoie mille textos à Flora pour qu'elle me rassure. Ensuite, par un manque de réflexion intense, je me retrouve à faire toutes les gares ferroviaires avant de rentrer finalement dans la routière parce que je pense enfin à lire ce qu'il y a écrit sur les gros bâtiments.

A l'intérieur, je monte à l'étage où il y a les guichets afin d'acheter les tickets. Flora m'a conseillé d'en faire plusieurs, je regarde les deux premiers guichets, l'un vend des tickets pour Cordoba, l'autre non. Je demande les prix, et comme c'est moins cher que ce que j'ai vu sur internet et que j'ai la flemme de faire une comparaison, j'achète directement à ce premier guichet mon ticket et je suis prête à embarquer dans 20 minutes dans un bus. Point négatif, cela veut dire que j'arriverais à Cordoba à 7h du matin...

Je donne mon gros sac aux mecs qui me filent un petit ticket pour le récupérer dans la soute, et je rentre dans le bus où je ne comprends pas où est ma place, et au final, l'espèce d'hôte de bus, en gros la version stewart sur route et moins sexy, me place gentiment, et je me retrouve avec mon semi-cama, moitié de lit, siège inclinable au ¾. Et à ce moment, la question éternelle : pourquoi ce quart manquant fait vraiment toute la différence ?
Je ne dors pas avant trois heures du matin, et je suis très blasée d'arrivée une heure à l'avance à Cordoba, 6h du matin, la tête dans le cul, direction mon école et surtout un café pour pouvoir m'offir un gros « Café con leche y medialunas », petit déjeuner typique argentin, totalement pompé sur celui français.
Dans le café, le jeune homme qui me sert à un accent dégueulasse auquel je ne comprends rien et lui ne me comprend pas en retour. Mais grâce à la magie du langage avec les mains et le menu, je me retrouve avec devant moi un merveilleux déjeuners et un jus d'orange frais. Je lis quasiment 50 pages Des Trois Mousquetaires.

J'arrive bien trop en avance à l'école, sans avoir pris une douche : je me nettoie le visage avec une petite lingette démaquillante et me brosse les dents. Doux moment de salubrité malgré mes mêmes vêtements d'une nuit dans le bus et le désir profond de prendre une douche.
On me laisse faire l'examen de compétence, et dix minutes après on me le retire, vu qu'ils savent mon niveau grâce à Buenos Aires. Je me retrouve de nouveau à attendre.
La classe se passe tranquillement, je suis avec une italienne, et trois brésiliens : une fille, Paola et deux garçons, David et Diogo.
Mon professeur Matthias est un grand bonhomme avec des disproportions étranges : de longs poils sur les doigts, un nez très grand également et une chevelure d'une épaisseur incongrue. Durant la semaine, il s'est coupé les cheveux, je n'avais même pas remarqué, à tel point ils sont étranges...
Avec mes camarades je parle « todo el tiempo » en espagnol, et je réalise que je dois apprendre autant de portugais que d'espagnol vu que lorsque on ne connais pas un mot, mes gentils amis me disent comment ce dernier se dit en portugais, et moi, si je le comprend, je l'utilise comme si il était espagnol... Heureusement que j'ai une mémoire de merde et que ce n'est pas en utilisant une seule fois un mot que je le retiens ! Ce mauvais espagnol a un nom : portuño. Je pense que je ne serais jamais capable de parler avec un espagnol en espagnol, entre mon accent argentin et mes mots portugais... C'est un peu comme si un italien parlait français avec un accent québécois et rajouter des mots espagnols... ça foutrait des frissons à n'importe quel parisien qui refusera de lui parlait !

Je me plonge de nouveau dans le monde latin dans toute sa splendeur. Et surtout dans son machisme.
Je conseille vivement à toutes les filles, les femmes, n'importe quel age si elles ont envie de voir le vie sexuelle exploser d'aller en Argentine. Même les autres, surtout les autres en fait. Je ne sais pas pourquoi la française souffre de cette réputation, de ce glamourisme à gerber mais pas un seul jour, on ne me fait la réflexion sur le fait que mon accent est sexy. Donc pour changer cette image, où au moins pour ne plus en faire une affaire d'état, je pense que ça serait presque humain de balancer 50.000 françaises dans toutes l'Argentine, surtout des moches et des vulgaires afin de transformer cette putain d'idée et de permettre aux françaises de voyager tranquillement.
Et pourtant, ce n'est pas faute de pas faire d'effort. Je crois que cela fait environ deux semaines que je ne me suis pas épiler, je ne pense même pas au maquillage le matin, et c'est limite si la douche (surtout quand l'eau est froide) n'est pas secondaire. Mais malheureusement, rien n'y fait. Souvent, lorsque je dis qu'un mot est le même en français, les brésiliens me demandent de leur répêter en français, et me le fond répéter plusieurs fois, et bizarrement, au bout d'un moment, j'ai quasiment l'impression de faire une caresse masturbante en parlant.
Je pense également jouir du privilège « nouvelle » dans l'école. Ce qui fait que tous les mecs là depuis un peu de temps me voient comme une bonne tranche de viande fraiche qui en plus parle avec un joli accent. Dans la réalité, sous une autre lunette que le brésilien à sang chaud, je suis plutôt une galérienne en espagnol, qui porte mon pantalon de sport pendant la journée parce que c'est plus confortable et que je suis presque dégoutée de faire des efforts vestimentaires tellement c'est facile, et en plus j'ai les cheveux qui commencent à être gras.
Je pense que pour mieux finir ma peinture de la drague médiocre brésilienne, il faut que je parle de mes deux compagnons de classes : Diogo et David.

Un contexte, un mardi soir, imaginez un match terriblement attristant entre le Brésil et la Roumanie. Premièrement, attristant parce que c'est un peu un match perdu d'avance pour la Roumanie, et en plus de ça, Ronaldo a joué pendant 20 minutes de la première mi-temps. Ronaldo, c'est bien celui auquel vous pensez. Celui qui a joué la coupe du monde 98 contre la France, celui qui n'a pas eu de cheveux puis en a eu d'un coup, puis lui qui est bien gros maintenant. Malgré tout les Ronaldos qu'il y a au Brésil, il a fallut qu'ils le remettent sur un terrain de foot pour le célébrer une dernière fois. Donc outre la suprématie du Brésil au niveau technique, il y a avait aussi le tableau mélancolique d'un homme déchu sur un terrain de football, où les jeunes nouveaux joueurs tentent de lui offrir un dernier but qu'il rate trois fois lamentablement. Même lui en rigole, de gêne ou peut être du à la quantité de Xanax qu'on a du lui foutre dans la gueule pour le pousser à aller une dernière fois sur un terrain... Donc je suis dans cette pièce, on me pousse à être pour les brésiliens, mais je me sens tellement plus proche de la Roumanie par compassion. Et c'est avec cette ambiance terrible que Diogo, me dit qu'il veut me faire écouter une chanson, à laquelle je ne comprends strictement rien parce que le son sort d'un ordinateur portable et qu'il y a 15 personnes dans pièce qui parlent en même temps. Je lui demande de me l'envoyer et quelques jours plus tard, le jeune homme me dit qu'il me traduit la chanson en espagnol... Hmm, romantique, mais putain, j'ai vraiment pas d'amour spontané pour la musique brésilienne. Le jeune homme terminera par me tenir la jambe pendant la soirée à me dire qu'il est amoureux de moi, et moi, je lui dire en retour que non.

Son ami, David, fait preuve de beaucoup plus d'assurance. C'est en revenant de cours, en marchant dans les petites ruelles de Cordoba que le jeune homme me demande si je connais « Los Besos brasileños », je lui demande de répéter cette phrase totalement hors contexte, vu que précédement je devais parler surement de comment c'est difficile de pas se mélanger tout les mots espagnols, ou une connerie dans le genre, et lorsqu'il me redemande si en gros j'ai déjà embrasser un brésilien, je pense d'abord au fait que je n'ai pas du tout envie d'embrasser quelqu'un maintenant, et encore moins un brésilien vu l'idée générale que je me fais des baisers latins. Pour rappel, lors de mon petit périple, j'ai eu l'occasion d'expérimenter les baisers d'un espagnol en NZ, et d'un argentin, et de discuter de ce problème avec Maxime qui a un penchant également pour les latinettes, et c'est d'un accord commun que nous avons déclarer tout le continent de l'Amérique du Sud être de piètres embrasseurs. Avis à transformer, bien sur.
Donc pour être assez direct comme le jeune homme, je lui dis clairement que pour ma part, je ne désire pas l'embrasser, et pour moi ce fut fini.
C'est mon professeur, Matthias qui a le mieux expliquait, jusqu'à maintenant, le comportement si arriviste des argentins et des hommes en général d'Amérique Latine. Il nous demande, en cours, si on croit aux relations amicales entre les hommes et les femmes. Je réponds d'un « oui » catégorique, et mes nombreux amis de sexes masculins peuvent confirmer cette pensée. Lui, nous explique que pas du tout. Que dans tous les cas, il pensera à plus. En gros, s'il y a possibilité, il va essayer. Je suis complétement abasourdie par cette révélation et explique le fait que dans ce cas il y a pas essayer d'être ami avec lui, vu que sinon il va vouloir baiser... Et avec la description ci-dessus que je vous ai faite, l'envie n'est pas vraiment forte... Toujours pas le prof qui colle à mon image du « professeur sexy argentin ».

Mais outre cet omniprésence sexuelle/drague constante, comme j'étais claire avec mes désirs, aucun mec ne me faisait vibrer, j'ai passé une excellente semaine, les brésiliens se révèlent de géniaux camarades. Tous les midis, après la classe, nous déjeunons dans le petit jardin au soleil de l'école, en compagnie de David, Paola et Gabriel, un américain texan avec une tête d'américain texan, avec un accent américain ouf en espagnol, et surtout avec un humour assez généralissime. Et comme notre espagnol est plus que moyen, nos discussions, notre humour, tout est très enfantin, et c'est un régal que de se laisser bercer par cette facilité qui nous englobe.
Notre petit groupe est très joyeux et on fait des blagues tout le temps, et j'ai l'impression d'avoir 5 ans.

Il y a tout fois un incident à relater sur cette semaine : le match de futbal.
Depuis le début de la semaine, les hommes parlent entre eux d'organiser un match, et moi depuis le début de cette semaine, je dis que je désire jouer également. Cependant, le jeudi soir, jour du match, je réalise que aucun des mecs n'avaient pris ma demande sérieusement, et gentiment pendant l'échauffement, ils me passent un peu la balle, mais je sens toute la condescendance dans ce geste, et lorsque ils me disent que je jouerai plus tard parce qu'il y a un nombre impair, je sais que je ne frapperais pas une seule fois la balle pendant le match.
Pendant la première partie, j'observe attentivement le jeu, et j'analyse le comportement des joueurs. Je dois avouer qu'ils sont tous bons et bien meilleurs que moi, mais je sais que j'aurais pu avoir ma place au milieu d'eux durant le jeu en défence.
Au bout d'un moment, je réalise, honte à moi, que je suis énervée contre leur machisme des mecs, mais que en même temps, rester à côté du terrain, ça fait un peu Pompom girl, et je décide de partir. Sur ma route du retour, je verse une larme sur ma condition de femme et prendre la grande résolution de me remettre au sport à la rentrer et de botter les fesses à n'importe quels connards qui croient que je n'en suis pas capable.

Le dernier jour, vendredi, une « asado » (barbecue de viande argentine) est préparé à l'école, et tous les élèves, staff, stagiaires dispersés du Coined se retrouve afin de diner et sortir ensuite ensemble. J'aime beaucoup mon petit groupe, les autres personnes sont gentilles, mais ya vraiment un problème dans l'école, c'est un peu comme le BTS. Comme les gens sont ensembles depuis 1-2 mois, on peut sentir les tensions, les relations d'un soir qui ont brisé le coeur des nénettes, les relations à trois étranges qui semblent se passer, ou seulement les gens qui disparaissent ensemble pendant toute la soirée... Rajoutez à tous ça le facteur latin et vous obtenez des filles frustrées et amoureuses et des hommes coincés entre leurs instincts et leurs femmes.
Ce qui fait que le but est de pas parler trop longtemps à un mec de peine de se faire sauter à la gorge par une des nénettes, qui rallierai toutes ses copines contre votre personne. En même temps, j'évite fortement toutes les nénettes, à part les brésiliennes qui sont plus tranquilles, car les autres semblent toutes en tenir une grosse couche. Entre les demoiselles qui ont énormément besoin de confiance en elles et vous agrippent pour vous dire à quel point vous êtes géniale et les autres qui vous méprisent parce que vous êtes nouvelle et que vous êtes un risque pour leur hommes... Je me retrouve à parler, en mode speed-dating, le plus souvent 5 minutes aux différents garçons, et dès qu'ils me demandent de parler français, je pars parler à un quelqu'un d'autre.

Heureusement, dans cette situation un peu chiante, il y a Paula. Paula s'est dire en français « Je m'appelle Paula, j'ai 25 ans », c'est tout. Elle est brésilienne, elle a un sourire gigantesque, et elle petite, drôle et elle ne se prend pas au sérieux. C'est ma grande copine de ma classe et de l'école. Sa présence féminine a été la clé de tout le bon déroulement de cette semaine. On s'est amusé comme des folles, on a évité les ennuis ou les embuches argentines, et on s'est bien marré. Depuis que je voyage j'ai rencontré peu de filles avec qui je m'entendais vraiment bien, excepté celles qui sont en couple. Mais, elle, franchement, c'était ma meilleur copine de Cordoba.

Donc après l'asado, direction boite de nuit, où la musique est meilleure que ce que je pouvais entendre en Corée du Sud, mais bon n'est pas transcendantal comme la musique berlinoise. Par contre, le lieu était magique. Un ancien théâtre, réaménagé en discothèque. J'ai dansé sur la scène, bien sur. Fait important : j'ai osé danser devant des latinos, ce qui était un peu effrayant, mais je crois m'être pas trop mal débrouillée. Souvenirs flous de fin de soirée. Lendemain difficile, mais agréable avec une visite du marché artisanal où j'achète un collier en plastique et un pull.

Je pars ce soir pour Mendoza, je ne sais pas à quel point vous êtes au courant des nouvelles de l'Amérique du Sud, mais un volcan recouvre tout de cendre, résultat je ne sais pas quel type de paysage je vais avoir. C'est pas loin d'où je vais, les catastrophes me suivent toujours, mais je préfère un nuage de cendre qu'un nuage nucléaire.

Ha oui, une dernière nouvelle, plus ou moins importante, plus ou moins certaine. Je commence à réellement considérer l'idée de vivre pendant un an en Argentine. Après Mendoza, je vais quelques jours au Chili, je rentre à Buenos Aires avec Flora, et je fais des recherches et vois ce qui se passe. Si je trouve un travail intéressant, je le considérerai, sinon, je reviendrais vivre en France. Je rentre dans dix jours à Buenos Aires, les choses peuvent changer, d'ici là, et je peux être vraiment très saoulée par l'Argentine... Mais c'est quelque chose que je prends en considération, on verra ce que la chance/destin/ tout ça tout ça/ répondra à cette tentative !

4 commentaires:

  1. scabreuses aventures...
    et non luce tu rentres en france, hors de question que tu ne reviennes pas, je t'attends de pied ferme comme tout le monde d'ailleurs tu nous manques

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  2. Wait and see..
    Si jamais tu décides de rester un an en Amérique du Sud, tu verras ta mère débarquer pour le Nouvel An, accompagnée du petit frère. Prépare-toi à cette perspective !
    Sinon, concernant l'éruption volcanique dont je n'étais pas informée (mère indigne que je suis) je viens de voir que le Chili est également secoué par des séismes : moi qui croyais que tu étais en sécurité ...!

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  3. Moi je vote pour un an en Argentine avec maman et ptit frere au nouvel an. je reste anonyme je pense que tu devinera qui je suis car de toutes facons je ne sais pas mettre mon nom sur les comm. un detail "semana" et non "semaña" et "portuñol" et non "portuño"... toujours un plaisir de te lire igual. nos vemos muy muy pronto linda!!! besitoos

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  4. Héhéhé,

    De toute manière c'est pas une question de vote, ça va être une question de chance... Je serais dans tous les cas ravie de recevoir tout le monde pour Noël au soleil en Argentine si c'est le cas, et sinon, je reviendrais pour Noël parce qu'il est pas question que je souffre de l'hiver ici sans en déguster les plaisirs de l'été !!!

    Bon, sinon, ya une chose qui ne change pas, qu'importe la langue, je suis une brêle en orthographe !!!

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