Luce en Argentine !

samedi 11 décembre 2010

Back to Tekapo

Maxime et Alejandra sont de retour à Tekapo. Moi c'est la première fois que j'y met les pieds. C'est là où ils se sont rencontrés.
Nous avons fuis Christchurch lundi matin. Comme des voleurs, les poches remplies de petites choses du bagpacker qui nous seront utiles dans notre voyage. Maxime a embarqué un carte de la route de l'île du Sud de Nouvelle Zélande. Moi un Lonely Planet sur le pays. De plus, nous n'avons pas payé nos deux dernières nuits. L'hostel était plein. On est resté dans le flat de Maxime avec ses compagnons étranges. Ce qui était dérangeant, c'est que le proprio est vraiment trop gentil, mais bon, c'était pas faute d'essayer de payer pour un vrai lit.
Nous squattons également à Tekapo, la proprio de la petite maison ravissante dans lauqelle vivaient les deux amoureux est actuellement en vacances. On décide donc de rester deux jours avec les autres occupants qui ne savent pas forcement que nous sommes là sans réelle contrepartie. La vraie raison de sejour, outre le faite que Maxime devait récupérer ses affaires, c'est surtout pour que mes compagnons puissent un petit peu allonger leur idyle avant que leurs routes s'éloignent. Ma place au mileu de toute cette jolie harmonie est un peu la même que celle de Shita entre Tarzan et Jane. Dans ces moments là, je repense à une petite phrase de mon père, il y a deux ans, lorsque qu'avec Maxime on avait décidé de faire le tour du monde : " Tu vas voir, dès que vous allez partir il va se trouver une meuf et tu vas te retrouver à devoir faire ton voyage toute seule" (naturellement mon papa n'utilise pas le mot "meuf", mais plutôt "petite copine", mais bon je voulais un peu rythmée la phrase).
Enfin, lors de nos rares moments de discussion en français (l'anglais de Max est très bon), il me fait la promesse que rien ne change dans nos plans, et que nous partons bien mercredi pour le Sud.
Je reste donc un peu dans moins coins, histoire de laisser de l'intimité aux jeunes gens. Malgré tout, on se fait des petites balades autour du lac, qui donne son nom du village qui est autour, Tekapo, on fait beaucoup la cuisine, piquant beaucoup d'ingrédients aux individus qui vivent déjà sur place. Ils méritent d'ailleurs à qu'on tire leurs portraits : tout d'abord Anna, une jeune allemande d'à peine 20 ans qui fait preuve de sympathie et de maturité. Ensuite il y a un couple de kiwis, dont je suis incapable de me rappeler de leurs noms pour la simple et bonne raison que je ne crois pas qu'ils se soient présentés. Mais par contre je peux dire avec certitude que la nana avait une capacité à embaumer le salon-cuisine avec la simple force de ses pieds d'une odeur fromagesque que je n'avais jusqu'à maintenant jamais sentie. C'est d'ailleurs assez étrange car mes talents olfactifs se sont développés de manière exponentielle depuis mon arrivée en Nouvelle Zelande. Enfin, je gardais le meilleur la fin, la dernière personne était une fille des Fijis, son nom commenceait par A et finissait par A, mais je ne m'en souviens plus. Peut être Alvina, rien de sur. Le premier soir (elle travaille la journée), je n'ai pas réalisé qu'elle étrange phénomène elle était. Cependant, le second soir, j'ai pu un peu avoir un aperçu du personnage qu'elle était.
Nous étions quatre à regarder Big Fish, et elle insistait à nous abreuver d'un vin blanc dégueu qui me rappellait le gout du "Blanc des blancs" qu'on ne pouvait boire qu'au lycée. Puis ensuite, elle nous raccontait sa vie en faisant semblant de s'interesser à la notre. Elle était à telle point peu attentive que quand je lui dis que je voyageait avec Maxime, elle m'a demandé si j'étais avec lui. Elle leur a fait des grandes déclarations d'amitié avant de se coucher, moi j'en ai profité pour me tirer dans mon pieu pour éviter d'avoir à subir le même suplice. J'espère pour elle qu'elle était bourrée avec son vin, sinon elle n'a pas vraiment d'excuse d'avoir autant insisté à ce que l'on joue ensemble aux jeux de société.
Le séjour à Tekapo s'est fini sous un grand soleil, et nous avons laissé notre petite Alejandra un peu plus au sud, à Omarama pour qu'elle puisse se diriger vers la cueillette des cerises en stop, et nous avons pris la route d'Oamaru en célibataires, le coeur un peu serré.








































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