Luce en Argentine !

vendredi 3 décembre 2010

Jules et Jim et Maxime

A certain moment, je ne peux pas oublier que mon nez est quand même une partie de mon visage bien prononcée. Par exemple, aujourd'hui, après avoir passer l'après midi au soleil, mon teint pâle blanc fait ressortir mon nez écarlate.
Résultat je ne sais pas si je suis assommée par le soleil ou par mon décalage horaire. Pour l'instant, d'ailleurs, pour 12 heures de décalage, je m'en sors bien : vu que je n'ai quasiment pas dormi dans le premier avion, que j'ai à peu prêt réussi à me reposer dans le second, je suis arrivée à Christchurch, le matin, dans le bon sens. J'ai réussi à me coucher à minuit, même si dès 23h30, je n'étais plus vraiment capable de rien. La fatigue me rend de mauvaise humeur. Quand j'ai senti que je devais rentrer au bagpack (hostel océanien), je sortais des vieux mythos à Maxime, comme quoi je pouvais rentrer toute seule (20 minutes de marche dans une ville et un pays que je ne connais pas). Heureusement, malgré l'envie du blondinet à continuer à faire la fête, il m'a tout de même raccompagné.

Ces deux premières journée néo-zélandaises sont des journées riches en évènement et en dépaysement. Excepté la peur que j'ai eu que Maxime ne vienne pas me chercher à l'aéroport (j'étais à deux dois d'acheter une carte téléphonique juste pour le joindre), et le fait que la plus part des gens rencontrés au bagpack sont chiants comme la mort, je suis assez heureuse.

La première chose que j'ai noté sur la Nouvelle Zélande, c'est que l'architecture et la végétation est loin d'être intéressante. Il n'y a pas l'exotisme de l'Australie et franchement, la ville de Christchurch n'a aucun intérêt architectural. Excepté, le côté sensationnaliste des maisons détruites par le tremblement de terre : on peut voir en ville des pans de murs tenu comme sur un décor de western hollywoodiens par des grosses bars de fer.

Sinon, les gens ici sont overfriendly. Pas vraiment comme les gens du nord de la France, il n'y a pas ce côté un peu désespéré de rentrer en contact, mais plus une curiosité constante pour les gens d'une manière agréable.
Hier, nous sommes rentre du jardin botanique (comme ça, ça semble assez chiant, mais en soit c'est un énorme parc avec des plantes assez sexy, pas ultra exotiques, comme des plantes européennes mais en mieux, plus grosses, plus fleuries), et des quatre gamins, d'environs 12 ans nous abordent. Ils nous proposent d'acheter de l'herbe, et malgré leur jeunes ages, on continue à discuter avec eux, leur expliquant que l'on vient d'Europe etc... Ils nous souhaitent un bon séjour et s'en vont. Pendant toute la discussion, je garde une main protectrice parce que quand même, on ne sait jamais.

Maxime et Alejandra (l'amie espagnole de Max) notent le point que quand même ils sont gentils. Je leur fait remarquais que quand même ils sont un peu jeunes pour vendre de la drogue, et que nous aborder comme ça c'est plutôt abusé ! Les deux me regardent surpris. Tout d'un coup, je réalise que je me suis complétement plantée... Que pendant toute la discussion avec les gosses, je me suis totalement méprise sur leurs comptes et va savoir pourquoi, dans le pays des kiwis, les gosses abordent les jeunes pour demander d'où ils viennent. Normal. J'ai du confondre « Are you from Christchurch » avec « Do you want some pot », et comme on a répondu non, of course, acheter de l'herbe aux enfant, c'est quand même assez moyen, je n'ai pas pu réalisé mon erreur plus tôt.
J'ai également cru qu'une sorte d'imitation de macro planté devant son bar essayer de nous vendre 15 shots pour 70$ (soit environs 40 euros, 2,60 euros, le verre) alors qu'en fait il nous les faisait pour 17$ (10 euros soit 0,60 euros le verre).... Bon en gros je pense qu'il faut que je commence à penser que dans ce pays les gens ne cherchent pas spontanément à t'enculer.

Autre exemple de leurs gentillesse et leur amabilité : Nous avions très envie de voir un concert de musique classique dans la cathédrale de Christchurch (les églises nouvelles, c'est tellement moche), en l'honneur de Noël. La seule chose qui nous inquiétait, enfin surtout Maxime, c'est que ça soit une Choral. Après vérification au centre d'informations, et confirmation qu'il y a bien des instruments, on apprend qu'il ne reste plus de places pas chers à 15$. Il nous aura fallut pas plus de 5 minutes pour discuter avec le prêtre et qu'il se débrouille pour nous avoir des places.
Bon après, le concert était en fait une chorale. Pour faire supporter le dur moment à Maxime, j'ai du lui donner mon petit carnet pour qu'il fasse des petits dessins pour pas qu'il s'ennuie.



Nous évoluons dans un pays très sain, où les fruits et légumes sont peu chers et frais. Maxime s'est transformé en geek de la cuisine, il fait même sont propre pain (en fait tout le monde fait ça en Nouvelle Zelande dans les bagpacks). Nous avons pris le soleil en faisant un peu de football, et là, lorsque je prends enfin le temps d'écrire un peu, il est en train de cuisiner des lasagnes végétariennes sur une base de ratatouille. C'est cool pour l'estomac, mais ça peut se transformer, lorsque par exemple on se balade, en gros moment d'angoisse où il est obligé de me dire que cette fois ci pour sa béchamel il faudra qu'il coupe beaucoup plus fin ses je ne sais plus quoi (je l'ai coupé pour lui dire que je n'en avais stricement rien à battre, donc je ne serais jamais ce que c'est). Enfin, je ne peux pas vraiment dire du mal de lui, il vient de m'apporter un grand verre de rouge (plutôt bon, je suis assez surprise), ce qui est quand même super gentil.

Après je vis presque une histoire d'amour à trois. Jules et Jim et Maxime.
Après m'avoir récupérer, Maxime est allé chercher son amie, Alejandra, une espagnole rencontrée un peu plus tôt dans une autre ville. Elle est pleine de vie, agréable et drôle. C'est une sorte de néo-hippie, sans le côté marijuana, trop peace and love, enfin juste avec le côté cool (elle fait des massages, kiffe la bouffe écolo et te parle pas de spiritualité à tout bout de champs). Comme les gens du bagpack sont plutôt du genre chiants, on passe nos journées ensembles tous les trois. C'est plutôt étrange, parce que je ne connais pas vraiment Alejandra, mais comme on est plutôt du même genre (meufs cools), on s'entend plutôt bien. Maxime et elle entretiennent une relation très camarades sur fond de légères dragues (j'espère qu'il ne lira jamais ça, sinon il me tuerait). Puis Maxime et moi en général, on parle de temps en temps en français. Ce qui fait une sorte relation, un peu étrange, mais plutôt agréable.



Sinon, je recommence à être blonde.


4 commentaires:

  1. vaaaaaaaasy, j'avais écris un commentaire ouf, avec pleins d'éloges sur comment tu écris oufement bien avec un point de vue pertinent qui me donne envie de te rejoindre genre maintenant!
    le coup des "plantes sexys" m'a tué de rire, je t'imagine tellement dire ça!
    oui j'ai beaucoup ri, et je suis fane de tes remarques tellement justes (le coup des néo-zélandais friendly mais pas à la chti style). si tu veux, je monte vite fait une maison d'éditions et je publie tes aventures.
    plus sérieusement (hum), je suis contente pour toi, et je suis déjà une fidèle lectrice-groupie.
    eeet aussi, salut Max de ma part!
    Bisoux!

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  2. Bon moi aussi je suis une fidèle lectrice j'ai même téléchargé Google earth pour mieux te suivre... tu vois que je fais un vrai et gros effort pour mieux te suivre
    Bisous à toi et à Max
    Your Mom

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  3. Comme je ne suis pas ta mère (pardon, madame) ni ton père malgré certaines rumeurs du quartier (re-pardon, madame) je refuse de corriger tes fautes d'orthographe (et puis j'ai pas que ça à faire non plus). Je ne vais pas non plus mettre des "lol" ou autres "mdr" à chaque post parce que ça ferait vite répétitif (not to mention pathetic at my age) mais j'avoue que j'étais assez hilare à t'imaginer en pleurs devant ta soupe "drink me" (cf Alice au Pays des Merveilles) ou Goofix en train de dessiner des moutons pour éviter de les compter. J'ose pas te demander des détails sur le ménage à trois, ta mère ne me connait pas encore mais je suis sûr qu'elle me déteste déjà.

    Gros bisoux à toi + Goofix + The Other Woman

    P.

    PS - ici il neige et il glace. On essaye de ne pas te haïr mais c'est dur parfois.

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  4. Les gens du Nord t'emmerdent Luce !

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