Luce en Argentine !

mercredi 1 décembre 2010

Dans la cage à papillons

Je suis dans une  cage à papillons. J'avais besoin de me dégourdir les jambes et je cherchais désespérément un endroit où acheter du briquet dans le gigantesque aéroport de Singapour. Et entre trois restaurants et un Duty Free, je me retrouve avec un gros papillon noir posé sur mon sac plastique dégueu qui contient les magazines que j'ai à peine feuilleter pendant ma première partie de trajet.

Paris Charles De Gaulle - Changi Singapour. Vol dans un A380, avion mastoque mais qui au final ressemble à tous les avions à l'intérieur : la couleur des sièges est assez crade, et on a toujours un minimum de place pour étendre ses jambes. Dès que la gamine en face de moi bouge son siège, mon verre d'eau dégouline sur mon jean. Il n'y avait pas uniquement une gamine en face de moi... Y'avait aussi mon pire cauchemar : un bébé. 18 mois de cris et sanglots, d'odeurs de couches et de parents qui s'engueulent sur la manière de s'en occuper.

En y repensant, sous cet axe là, mon voyage n'a pas vraiment commencer sous les meilleurs augures. L'avant veille de mon départ, lors d'une soirée d'anniversaires organisée en l'honneur de Lucie et du mien, je me suis fait embarqué mon Iphone (mais ce vol a donné lieu à un remarquable moment de fight où mes copines ont brillé par leurs verves et leurs courages). Ensuite, la veille de mon départ, après avoir rapatrié toutes mes affaires dans mon dernier domicile français, j'ai réalisé que j'avais oublié à l'autre bout de Paris... Non, pire... en banlieue, mon chargeur d'ordinateur portable fraîchement acquis pour pouvoir m'accompagné lors de mon séjour. J'ai eu plaisir de me taper l'aller-retour dans la soirée. Le matin de mon départ, un phrase lancée par un de mes amis me fait penser à justement récupérer l'ordinateur en question qui était en train de charger alors qu'on était en train de quitter l'appartement. Puis, enfin, les horribles cris de bébé pendant le voyage en avion qui me réveillaient de mon petit sommeil.
Mais bon rien de grave, rien d’irrémédiable, rien qui met en péril tout mon voyage. Un petit nuage de poisse qui, je l'espère restera au dessus de Paris et de l'A380. Et puis pour une fois, j'ai pas l'impression que se sont des "signes".

Puis maintenant je suis dans une cage à papillons, avec des plantes carnivores (je ne sais pas si elles mangent les papillons...) à Singapour. Qui est le meilleur aéroport du monde. Enfin, j'en sais rien en fait, mais je sais que je préfère faire mes 12 heures d'escale ici, qu'à Charles de Gaulle. Déjà, il ne neige pas, j'ai 30 degrés l'extérieur. La cartouche en free shop est à 12 euros, la bouffe n'est pas hors de prix. Et en plus des papillons, il y a un bassin avec des ENOOORMES poissons rouges, qui me rappellent les surimis.

Bon 12h, c'est quand même très long. C'est pas grave je regarde les papillons.
(Bestioles mille fois plus intéressantes que les 15 minutes de "L'amour, c'est mieux à deux", horrible film français vu dans l'avion ainsi que bien plus profond que "Kiss & Kill" avec Katherine Heigl).

Je vais tenter de déjeuner un truc singapourien (singapourgeois?).

2 commentaires:

  1. Coucou !
    "unE* phrase lancée par un de mes amis"

    Je veux des photos aussi! (genre là....... des papillons quoi :P )

    bisous
    Cdl,
    ur bro.

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  2. Arf les bébés dans l'avion, j'ai testé aussi... Je compatis ! Et puis, il vaut mieux que ça commence mal et que ça se termine génialement non? Tu reviendras pétée de thunes, méga bronzée, plein de promesses d'embauches, une vie sexuelle torride et un permis dans la poche :)

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