Luce en Argentine !

vendredi 24 décembre 2010

Queenstown, un irlandais et puis s'en va...


Lorsque nous sommes arrivés à Queenstown, nous étions pleins d'espoirs. Enfin, moi plus que Maxime. Nous revenions à la civilisation, entendre par là Backpacker, ville, weekend et donc à mes yeux sorties !
La ville est considérée comme la plus excitante de Nouvelle Zélande. Elle offre tout plein d'activités hors du commun pour les touristes en mal de sensations fortes. Saut à l'élastique, en parachute, trucs ultra effrayants sur des bateaux, canyoning. En gros, pour la majorité, des choses ultra chères et qui sous-entendent beaucoup trop de vertige pour moi. Maxime, lui, était très motivé par le saut en parachute, en gros 40 secondes de saut libre avec juste un gros monsieur dans le dos pour la sécurité.
La première journée se passe sans excitation. Nous nous couchons tôt après avoir rapidement vu les gens vraiment peu excitants du Backpacker. On se plaint de ne pas avoir notre petit confort de notre tente, c'est à dire solitude et tranquilité.

Le lendemain, Maxime est blasé. Son saut en parachute ne peut avoir lieu car le temps est dégueu. De plus, il déteste la ville remplie de gros touristes et de pubs horriblement moches pour toutes les activités extrêmes. Du genre « Venez tenter l'extrème peur » avec des nénettes ou des keums qui sont entrain de se jeter d'un pont avec un vieux travail photoshop pour rendre l'image plus « sexy ». En gros, ça pue le gros piège à touristes. En plus, il n'a pas envie de faire la teuf, ce qui était en gros pour moi le point fort (et unique) de cette ville remplie de Jo Bobby qui font tous la même photo du lac prêt de la ville. Je me vénère un petit peu, et décide d'aller me promener seule dans la ville histoire de me détendre les nerfs. Je me rends compte que j'ai les clefs de la chambre, je culpabilise et décide de rentrer. Là, point de Maxime. Fuck, je tourne un peu en rond, et au final je me retrouve à ranger mon sac dans le dortoir, car il est vraiment trop en bordel. A l'intérieur, je discute avec Eglantine ou Camille, une française qui travaille au Backpack. Elle est peu avenante, parle beaucoup trop vite, sort le soir et se maquille. Elle m'avait fait une première impression fort détestable, en se prenant pour Miss Météo (mais bon elle avait raison), et ne laissant aucune place à l'autre (moi) pour parler. Et moi, j'aime bien parler. Et j'aime pas les gens qui disent les choses comme s'ils avaient toujours raison. Mais bon solitude oblige, la tolérance est revenue au galop. J'ai passé un bout de l'après midi avec elle, sur le balcon de l'hostel, à discuter de choses peu intéressantes comme de séries. Elle adore toutes celles de vampires et de trucs surnaturelles. En gros c'est un ex-gothique qui s'est transformée en nymphomane un peu vulgaire. Heureusement, ma culture geek me permet presque d'échanger avec elle. Sa copine, française également, également vulgaire, la rejoint et elles partent faire la teuf. Max est rentré, et sa petite promenade sur la colline lui a donné de faire la fête. Enfin, plus particulièrement de pécho.

On sort histoire d'acheter de quoi manger et picoler. Il se motive pour faire des lasagnes végétariennes (en gros des lasagnes à la ratatouille, un délice) et on se motive pour boire de la téquila.
Lors de notre retour au backpack, il fait un concours de qui c'est qui va faire la meilleur bouffe avec une allemande, et naturellement il gagne haut la main. Il y a en même temps des guignoles, plus ou moins des américains-canadiens-anglais-australiens qui regardent Snatch ultra fort à télé, comme des gros adolescents boutonneux.

On dîne sur la terrasse et là, on rencontre plusieurs européens, un irlandais, un slovènes et un tchèque. Le slovène est grand dadet blond, qui travaille en Australie et qui adore les boites de nuit. Le tchèque est un mec qui a décidé de traverser les îles indonésiennes à pied avec une carte et une boussole. L'irlandais est un mec plutôt qui fait de l'escalade n'importe où en Nouvelle Zélande. En gros, ce sont tous les trois des mecs assez fascinants remplis d'aventures qui veulent découvrir le monde.
On discute tranquillement, avec Maxime, on s'enquille la bouteille à deux, et nous sommes chaud pour sortir.
Dans le premier bar où l'on va, un bar irlandais, The Pig and Whistle, on boit une bière et on danse sur des reprises de Kim Wilde en live. Maxime veut bouger car ya personne d'autres que nous qui danse et qu'il est ultra motivé. Moi, j'étais tranquille, mais bon, je le suis. On bouge avec un mec qui s'appelle également Max, un allemand qui ressemble à un français qui à l'air totalement gay mais qui nous dit qu'il est plus ou moins intéressé par un meuf de l'hostel.
Il nous fait une visite de tous les pubs de la ville. On rentre dans plusieurs bars où l'on ressort rapidement faute d'ambiance. On rentre dans le Cowboy, où l'on essaye un faux taureau automatique, où Maxime et moi ne tenons pas plus de dix seconde et où Max (l'allemand) tient bien six ou sept minutes. Il termine sous nos applaudissement et celui du public.
On rentre dans un autre bar où l'on boit un shot ouf à 9 $ avec banane cannelle et je ne sais quel alcool.
On tente un bar ultra-néo-zélandais (avec pleins de pouffiasses en mini-jupes devant) et là je me fais recaller. Le mec de la sécu, un type bien baraque surement maori, me dit que je suis trop bourrée. Il a laissé rentrer Maxime qui était bien au dessus de moi niveau alcoolémie. Je commence à péter un câble en lui disant ça, puis je lui dis que c'est de la discrimination parce que je n'ai pas de mini-jupe. Max et Max ressortent et on descend dans l'espoir que je me calme un peu et que l'on puisse rerentrer (Maxime : « Ya de la meuf dedans! »). Moi, je leur dis tout plein d'orgueil que je n'essayerais jamais de remettre les pieds dans cette boite pétée.
On rebouge, on trouve dans un pub horrible avec une bar de fer au milieu pour les poufs, et on rencontre les chiliens de l'hostel qui parlent très mal anglais qui font la teuf. Max nous lache pour se coucher.
Mon blondinet et moi décidons de bouger encore. On passe devant un bar où il y a encore les chiliens, où l'ambiance est plus comme je l'aime, cosy, sympathique et il y a l'irlandais avec qui je commence à discuter.
Le mec est vraiment pas notable pour sa beauté, il est surement roux ou blond (ses cheveux sont courts), il a un sourire parsemé de dents un peu étranges (je repense dans ces moments à David, l'américain qui sous loue ma chambre qui m'a dit une fois qu'aux Etats Unis les européens sont réputés pour leurs dents dégueulasses), mais il est vraiment cool et je reste discuter avec lui pendant que Max décide de continuer sa soirée ailleurs. Ma fin de soirée n'est pas glorieuse : aillant marre d'attendre le retour de Max, je rentre en compagnie de l'irlandais. Il me demande à un moment de gouter au plaisir du frenchkiss, je n'ai pas vraiment de bonnes raisons pour refuser. Je lui offre donc le meilleur baiser de sa vie. J'aurais dû y mettre un peu moins du mien parce que naturellement il en a redemandé. Ce n'était pas forcement désagréable, je suis une bonne professeur. Mais bon le cœur n'y était pas vraiment. La modestie non plus ma chere luce dixit Maxime
Je me couche dans mon dortoir dans l'espoir qu'il n'arrive rien à Maxime.

Le matin, je le vois allongé dans sont lit et je suis plutôt rassurée. J'attends qu'il se réveille afin de ne pas avoir à assumer les gens du backpacker toute seule. J'espérais que l'irlandais n'ai pas ouvert sa gueule et qu'il n'ai pas trop de faux espoir.
Lorsque enfin ce dernier se reveille, nous allons prendre un bon petit déjeuner, lui un peu moins copieux que le mien en appréhendant un peu l'alcool dans son bidon et son saut libre. L'irlandais s'est conduit en gentlemen, et il est parti à ses aventures. Je sentais qu'il aurait aimé un peu plus de ma part mais je me suis contentée de bienveillance et de sourires.

Maxime se casse faire son saut. Moi, je tourne en rond avec une seule envie : me casser. Je me promène dans les parcs et autour de la ville, regrette un peu ma soirée, et finalement décide au fond de moi que 1) plus de tequila, 2) putain la ville en Nouvelle Zélande, c'est vraiment chiant et 3) il faut vraiment que je fasse plus attention à mes affaires j'ai perdu les deux cartes que j'avais avec mon passeport : ma BBH carte (truc qui me permet d'avoir des réductions dans les backpack) et ma carte internet. En gros, un lendemain de soirée un peu looze.

Maxime revient enfin, un peu cané par son saut mais content de lui. On déjeune, il se repose avant la route. Lorsque nous sommes enfin recharger en fuel et loin de Queenstown, on a qu'une seule envie de replanter notre tente, notre petit nid d'amour comme on l'appelle entre nous, sans toutes complications et sollicitations de la ville.

5 commentaires:

  1. Cool ces ajouts de photos Luce, continue.
    Par contre, on dirait que vous tombez sur les pires gens en NZ, pas cool.
    J'en profite pour vous souhaiter un Joyeux Noël.
    Des bisous des bisous.

    Show must go on !

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  2. jOYEUX NOEL lULUCE !!
    J'adore te lire, même si j'ai un peu les j'tons parfois... C'est mon côté mère-poule qui parle!
    On t'embrasse tous les trois.
    la lante à simone :Cécile

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  3. Merry Christmas Luce !

    Continue ton blog, c'est vraiment cool de te lire, c'est un peu comme un "Martine en Nouvelle Zelande" version trash, j'adore !

    Gros bisous !!!

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  4. Je suis très contente que le videur n'accepte pas les jeunes filles alcoolisées !
    Ouais bonne idée de vous éloigner des villes..
    Joyeux Noël encore une fois et gros gros bisous à vous 2.

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  5. très content que les jeunes filles alcoolisées dansent sur des reprises live de Kim Wilde en 2011!

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