Luce en Argentine !

lundi 27 décembre 2010

The Wet Coast

Cela fait quelques jours que je m'interroge sur la façon de relater la dernière semaine que nous avons passée... Aujourd'hui, alors que nous avons un peu changé de lieu, une chose retient particulièrement mon attention : la pluie.
Après Queenstown qui se trouve dans les montagnes néo-zélandaises, nous avons regagné la côte ouest, appelée de façon très originale la « West coast », mais qui a un surnom beaucoup plus imagé : « the Wet Coast ». En gros, il y pleut sans arrêt.

Après notre première nuit sur une petite air de camping, nous nous sommes réveillés sous une pluie battante, ce qui entraina la difficulté de replier notre adorable petite tente sans la tremper. Maxime, armé de son poncho, a été obligé de la replier dessous la bâche de sécurité. Nous avons tous mis en vrac dans la caisse dans l'espoir que notre bâche sèche un peu pendant le trajet.

Nous avons donc repris la route, circulant entre les forêts tropicales et les petites montagnes où l'on voyait des cascades jaillirent de partout. Même en étant parisienne ses dernières années, je crois n'avoir jamais vu autant d'eaux coulaient en une seule journée. Ce temps de chien nous poussa donc à se réfugier dans un backpack à Franz Joseph, minuscule bled avec un glacier connu. Après peu d 'hésitations, Maxime et moi décidâmes de prendre une chambre avec un double lit pour pouvoir mater des films et des séries tranquilles. Pendant presque sept heures, nous ne fîmes rien d'autre que de glander à regarder Maison Close (vraiment mal écrit mais plutôt bien pour la libido) et Faites le mur de Banksy. Notre lit ressemblait à un refuge de l'armé, dans lequel nous avions mis notre tente et nos ponchos à sécher.

Le matin, la pluie était moins forte, nous avons pu voir le glacier rapidement de loin. Nous avons donc regagné la mer en espérant que les nuages resteraient au niveau des montagnes. Chose ratée, la pluie était toute aussi présente sur la mer, ce qui la mettait en furie, et malgré nos maigres finances, nous reprîmes à nouveau des lits dans un backpacker.
Par je ne sais quelle chance, au prix du dortoir, on eu quasiment un appartement rien que pour nous. Nous étions à nouveau dans un bled complétement paumé, Punakaiki, mais d'un charme immanquable malgré la pluie : les quelques maisons qui composent le village sont près de la mer, est entourées de forêt tropicales et de jolis récifs de couleurs ocres. Nous nous sommes donc posés là bas pour deux jours consécutifs à l'abri de la pluie ainsi que dans l'espoir de profiter lors des rapides éclaircis de la West Coast.
Ce petit luxe oppurtun nous a permis de prendre le temps de traiter nos photos, de faire la cuisine (Maxime a réussi ses premières délicieuses pommes dauphines) et surtout de ne rien faire. Malgré une deuxième journée plutôt ensoleillée, nous nous sommes limités à quelques petites balades au prêt de la mer et dans la forêt. Nous avons donc mis sur pause tous nos petits tracas, nous étions dans une sorte de petit paradis où l'aventure était uniquement le plat que nous allions cuisiner... Bien entendu, j'entends par là que Maxime devait cuisiner. Je me limite uniquement à la vaisselle.

Mais lorsque ces deux jours prirent fins, la dure réalité nous frappa en pleine gueule. L'indicateur du réservoir de notre petit voiture flirte dangereusement avec le E de « empty », et nous sommes à environ 50 km de la ville la plus proche. Anxieusement, ce mercredi 22 décembre, nous roulions avec l'angoisse de ne pas vraiment arriver à la prochaine ville au nom très orignal de Westport. Maxime qui avait passé son temps à m'assurer que lorsque nous aurons l'aiguille sur « le E », nous pourrions encore faire environs 50 km commença à paniquer lorsque le voyant s'alluma. Moi, à ce moment là, j'avais décidé de ne plus m'en nquiéter et je pris partie de lui dire que si nous tombions en panne, il sera l'heureux gagnant de l'aller retour en stop jusqu'à la prochaine station service. Ce comportement peut vous semblez cruel et malvenu pour notre relation lors du voyage, mais lorsque nous avions quitter la dernière ville avec du fuel, je lui avais très clairement dit « ça serait une bonne idée de refaire le plein avant de partir ». Ce qu'il nota comme une remarque peu importante.
Mais heureusement, nous réussîmes à rejoindre la station service. Sur les derniers mètres parcourus, nous avions cependant une mauvaise odeur d'essence qui avait envahit la voiture.

La ville était donc un port, sous la grisaille et la pluie, la West Coast n'était pas vraiment faite pour nous. Ou du moins, elle nous accueillait pas de manière agréable. Par lassitude et par envie de changement de décor, nous primes la route vers l'est dans l'espoir de regagner en soleil et de rejoindre les côtes du nord comme la Golden Bay et Nelson.

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