Luce en Argentine !

mardi 14 décembre 2010

Le Jo Bobby

Vous vous souvenez de Jo Bobby ? L'allemand de Christchurch qui pour me réchauffer avait décidé de me faire un câlin contre mon grès ? Et bien son doux surnom a donné une nouvelle expression très usitée entre Maxime est moi.
Son utilisation courante est arrivée lors de notre premier séjour en camping. Outre une population beaucoup plus âgée que notre age, nous avons eu le droit à la crème du touriste. Équipement complet Queshua ou marques similaires d'autres pays, chaussures de randonnée ouvertes et incapacité de cuisiner autre chose que de la nourriture en boite.
Le premier couple qui nous a offert le meilleur exemple pour cette définition, était deux personnes d'âge moyen (environ quarante ans) habillés en anorak (on est en intérieur) et pantalons deux parties, avec la partie qui se décroche au niveau du genoux. Ils étaient à deux autour d'une poêle et faisaient cuire un truc en boite et ils ont réussi à tout faire déborder et à dégeulasser tout le plan de travail de la cuisine. Ils ont également passer leur diner et leur fin de soirée (jusqu'à 22h maximum), devant la télévision de la commun room à regarder la version kiwi du maillon faible alors qu'un magnifique coucher de soleil peignait le paysage à l'extérieur.

Le Jo Bobby était également une raison de notre part à ne plus vouloir dormir en camping. Ce genre de lieu, déjà beauf par nature en ai particulièrement infesté.
Lorsque nous sommes arrivés à Te Anau, dimanche, ville de départ de notre trek de 3 jours, nous n'avons pas eu le choix que de redormir dans un camping... Après avoir longtemps cherché un endroit sympa pour planter notre tente, nous avons réalisé que c'était impossible à proximité d'un parc national. Maxime n'en pouvant plus de conduire (il m'a d'ailleurs proposé de prendre le volant chose que j'ai refusé pour des raisons de sécurité, de conduite à gauche de la route et de non permis), nous sommes rentrés dans le premier truc où l'on pouvait dormir, c'est à dire un camping.
Après avoir planté notre tente, nous sommes aller un peu cuisiner. Maxime voulait faire son pain, moi je préparais le diner.
Nous avons eu et entendu les pires des discussions que l'on puisse imaginer dans un camping. Une française nous a bien fait comprendre que l'on était des gros nazes parce que nous n'avions pas vraiment de certitudes quand au trek du lendemain. C'était une Jo Bobby. Des vieux australiens avec un jeune américain discutaient sur le thème de « qui c'est qui a le plus gros camping car ». C'était des Jo Bobby. En gros, une nouvelle fois, avec Maxime, nous nous sommes dit : « plus jamais de camping ».

Pour finir sur cette définition du Jo Bobby, lors de notre trek, avec tout les efforts du monde, on avait des bonnes dégaines de Jo Bobby. Avec nos casquettes New Zelande, nos jolies polaires Queshua, nos sac bien attachés, nos sacs poubelles pendouillants et nos boites de conserve comme repas.

Je vous conte nos aventures dans des conditions extrêmes, notre trek quoi, prochainement . En guest star, vous y trouverez : des pécheurs kiwi, des belges, des cicatrices, des opossums, des Keas (?) et bien sur Maxime et moi en rôle principaux vêtus pour l'occasion en parfaits Jo Bobby.   

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