Luce en Argentine !

jeudi 30 décembre 2010

Noël au soleil

Après l'horrible treck de la matinée, nous roulons à travers le pays pour pour se réfugier à Nelson dans l'espoir du soleil. Nous galérons à trouver un hostel où l'on peut rester qu'une seule nuit. Les gens ne veulent pas travailler le 25 décembre, et au bout de quelques hésitations, un backapacker plutôt sympathique, on se décide de rester deux nuit à Nelson.
Nous atterrissons dans le Tasman Bay Backpacker. Un peu à l'extérieur de la ville, on est dans une nouvelle annexe de l'hostel, où tout est neuf (le mec était en train d'accrocher « bathroom » quand je suis allée pisser). Résultat, tout est propre, clean et ultra pratique pour la cuisine. Seul gros gros point noir, il y a un type bizarre dans notre share room. Un mec qui passe son temps à dormir, plutôt vieux et qui ne sent pas bon.
Max râle un peu, moi je me sens pas à l'aise, mais qu'importe le reste de l'hostel est plutôt agréable. Dans notre petit appartement privé, nous sommes entourés d'un gros groupe de tchèques, et de deux italiens plutôt cools.
On va faire les courses. Là, on a une très grosse engueulade. Ce radin de blondinet ne veut pas que l'on joue à Crésus pour Noël, et refuse que l'on y aille. Moi je veux juste acheter de la viande. Après un gros pétage de cable, et une séquence hystérique dans le supermarché (je jouait au Schroumpf en faisant les courses, pendant que Maxime avait finalement décidé de tout acheté). On dine notre repas, sans aucun esprit de Noël : un riz délicieux cuisiné par Max accompagné de petits légumes, et nos deux filets mignons cuisinés par mes soins.
On discute un peu avec les italiens, surtout Steven, un anglo-italiens assez cool.
Crevé par notre matinée, nous nous couchons tôt, malgré le réveil de l'alarme à incendie. Maxime, tellement crevé se réveille à peine une fois que je suis rerentrée dans la chambre pour me demander ce qui se passe. Ce gros lard s'est couché bien plus tôt, avec ses boules quies pour ne pas entendre le mec cheloux ronflé, et quand je me suis allongée dans mon lit j'avais le droit à un joli concerto des deux. Après le coup de l'alarme, le gros monsieur s'est levé pour fumer une cigarette.
Je me suis endormie avec une grosse parano : on était la veille de Noël, et il n'a pas arrêté de prendre des médocs dans sa petite valise, j'avais très peur qu'il décide de mettre fin à ses jours dans notre chambre.
Enfin, le matin, on se lève à 7h30 réveillé par la quatrième personne de notre chambre, un asiatique qui a dure partir je ne sais où et au miracle, le gros monsieur dégueu, avait lui aussi dégager de la chambre.
On a une super matinée de Noël, au lieu d'ouvrir nos cadeaux, on nettoie consieusement notre bagnole qui est plus proche d'un dépotoir, et on range nos bagages. Le gros gars dégueu est pendant ce temps revenu se coucher, après avoir trouver un pack de bière (il nous a dit que personne ne l'avait récupérer, et qu'il l'avait donc récupérer comme cadeau de Noël) et fumer une clope. L'odeur était devenue plus tenace, nous avons été obligé de rangé nos affaires la fenêtre grande ouverte.

Période de fêtes obligent, le manager et propriétaire du Backpack, nous propose de participer au BBQ de Noël du Backpack. Maxime s'était plus ou moins porté volontaire pour une salade (en gros j'ai dis que c'était un bon cuisinier). Moi je tente de répondre à tous mes mails. Lors de sa préparation de salade et de checkage de mails, nous avons une grossse grosse engueulade. Très frustrante parce que comme il y a plein de monde dans la cuisine, on ne règle pas nos soucis, et au final, il dine sa première assiette du repas de Noël tout seul, et au final, moi je mange avec le gros dégueu, qui est en fait danois et Steven.
L'engueulade a pour thème : lui qui me casse les couilles alors que je tente de me consacrer à mes billets d'avion pour la Corée du Sud, et pour lui de son côté, moi qui lui donne des ordres pour faire à bouffer. En gros, on est deux cons français vénères dans une cuisine entourés de pleins d'italiens de bonnes humeurs en gueule de bois et de tchèques qui parlent avec leur jolie langues.
Mais bon, finalement le danois semble être un mec plutôt intelligent, malgré son odeur, et il rencontre ainsi les autres personnes de notre partie du backpack. Qui remarque très rapidement ses problèmes olfactives.

On met nos problèmes de côtés, et nous allons à la plage avec Steven et Reneta, une des tchèques. Il donc important de noter ici que notre 25 décembre 2010, nous étions sur une plage et que nous nous sommes baignés. Le moins courageux était l'italien. La tchèque et moi nous sommes montrées les plus entreprenantes en nageant le plus loin.
Nous avons ensuite bu une bière sur la plage avec du vent qui mettait le sable fin de partout. Et nos chers nouveaux amis se sont défoulés sur leurs compagnons de voyage. A la bonne heure. Steven expliquait comment son compagnon était vraiment trop italien, trop fumeur de joint, trop à gérer trop vite. La tchèque expliquait que si elle avait pu mieux connaître sa compagne, elle ne serait surement pas partie avec elle. En gros cette dernière semble très dépendante d'elle. J'ai essayé de faire des petites blagues sur le faite que la bouffe, étant un sujet récurent au mois trois fois par jour, c'était un sujet à dispute. Maxime ne fit aucune réflexion sur ce sujet.

La journée se termine agréablement, nous passons un agréablement moment, nous cuisinons les uns pour les autres. On boit quelques verres avec les italiens, ils nous aident à terminer la bouteille de Rhum qui avait été entamée lors de notre première soirée à Christchurch (soirée mojito) et au final, comme il nous attend le lendemain une longue journée à l'Abel Tasman, nous nous couchons pas trop tard.

Mais toute cette soirée si agréable a pourtant été perturbé par un élément clef. L'après midi qui était chaude à pousser notre ami de chambre, le gros monsieur dégueu à s'alléger d'un de ses vêtements qui lui servait de pyjama. Je vous précise que ce n'était pas son tee-shirt qui a été ôté. Résultat, nous avons eu le droit à ses fesses une grande partie de l'après midi, et pour les plus chanceux son attirail de reproduction sexuel.
J'étais face à un choix cornéliens : prévenir la direction de l'hostel ou bien faire preuve de bonté pour Noël. Finalement face à l'indifférence de Maxime, mon bon côté m'a retenu.

Le lendemain, nos vêtements puant le vieux dégueu, nous sommes repartis pour l'Abel Tesman pour y faire du kayak et de jolies aventures.  

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